Suite au protocole d’accord conclu en novembre entre Damen et DSME, la reprise par le groupe néerlandais des parts du constructeur coréen dans le chantier naval roumain 2 Mai Mangalia semblait actée. Mais, le 5 janvier, surprise, après des mois de silence, le gouvernement roumain, qui détient 49 % des parts du chantier, a déclaré vouloir utiliser son droit de préemption pour reprendre les 51 % de DSME et devenir le seul actionnaire. Le Premier ministre, Mihai Tudose, déclarait alors qu’un pays ayant accès à la mer Noire et au Danube se doit d’avoir un chantier naval et évoquait la possibilité d’y construire des frégates pour l’armée en plus de navires civils et de développer la réparation navale. Mais, Mihai Tudose ayant démissionné le 15 janvier, l’histoire n’est peut-être pas encore finie. D’autant que les analystes restent dubitatifs quant à la viabilité du projet gouvernemental sachant que 2 Mai Mangalia a 1,15 md€ de dette et un carnet de commandes insignifiant.
Construction navale
Coup de théâtre pour Mangalia
Article réservé aux abonnés