À l’exception des céréales (– 43 %) impactées par des récoltes catastrophiques en 2016, tous les secteurs sont, aujourd’hui, dans le vert. Le port nanto-nazairien finit l’année avec un trafic global de 29,9 mt, en croissance de 17,2 %. De fait, le nombre d’escales de navires atteint 2 665 unités, soit 263 de plus qu’en 2016. Nantes-Saint-Nazaire Port conserve bien son statut de port énergétique avec un trafic de gaz retrouvé (+ 47 % en 2017) depuis la chute de 2015. Le trafic roulier a lui profité de la conjoncture favorable sur l’automobile, notamment avec l’extension de l’autoroute de la mer entre Vigo et Montoir vers Tanger et Zeebrugge. Cette activité a aussi profité de l’évolution des schémas logistiques d’Airbus avec l’ouverture de deux escales hebdomadaires entre Saint-Nazaire et Hambourg sur la Milk Run North. Que ce soit sur le pétrole (+ 9 %), les vracs, le ciment (+ 3 %) ou la ferraille (+ 21 %) Nantes-Saint-Nazaire Port a réussi à tirer parti de la diversité de ses trafics. Globalement, les vracs solides ont crû de 18 % et les vracs solides de 19 %. Même le charbon a retrouvé des couleurs avec un trafic multiplié par trois après deux années au ralenti en raison de travaux de maintenance des installations sur la centrale de Cordemais, dont l’avenir reste, néanmoins, lui aussi incertain.
Cluster portuaire
Nantes-Saint-Nazaire Port reprend des couleurs
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