La communauté portuaire havraise a signé le 7 novembre 2017 une charte visant à fixer un code de bonne conduite en matière de contrôles phytosanitaires. Les parties prenantes sont le poste frontalier du Sivep (Service d’inspection vétérinaire et phytosanitaire), le Gepifec (Gestion et exploitation des postes d’inspection frontalier et d’entrée communautaire), le Syndicat des transitaires du Havre (STH), l’Union maritime et portuaire du Havre (Umep) et Haropa. Pour le président du STH, Jean-Louis Le Yondre, cette collaboration doit permettre de « s’armer » pour favoriser les importations de fruits et légumes sur le port du Havre. Les professionnels de la place font en effet le constat qu’aujourd’hui encore Rotterdam monopolise une grande partie de la marchandise destinée à Rungis. L’idée de la charte est donc de gagner en efficacité tant en délai qu’en coût.
Lors de la signature, Hervé Cornède, le directeur commercial d’Haropa a rappelé que Haropa est le premier port « reefer » de France avec des trafics en constante augmentation depuis 2013. Haropa exporte plus qu’il n’importe en matière de fruits et légumes d’où la nécessité d’un certain rééquilibrage, toujours selon Hervé Cornède.