Au lendemain de la frappe d'un important terminal pétrolier en Crimée, qui a provoqué un violent incendie, les autorités russes ont dû ordonner ce 8 octobre l'évacuation de plus d'un millier de civils vers des centres d'hébergement, a indiqué, sur son compte Telegram, Igor Tkatchenko, le maire de la ville de Féodossia qui loge le terminal.
Selon les secours russes, cités par l'agence d'État Ria Novosti, l'incendie n'est toujours pas maîtrisé, trois réservoirs de produits pétroliers étant en feu. Il s'étend désormais sur une surface de 2 500 m2.
L'armée ukrainienne a revendiqué cette attaque effectuée avec des missiles de longue portée. L'infrastructure, basée sur son territoire mais annexée par Moscou, alimente l"armée russe.
Les sites énergétiques et portuaires, des cibles
Ces derniers mois, l'Ukraine a multiplié les attaques contre des sites énergétiques russes afin de perturber la logistique de son adversaire. Mais elles avaient été plutôt menées avec des drones jusqu'à present, les missiles étant livrés au compte-gouttes par ses alliés occidentaux.
Dans la nuit de dimanche à lundi, l'armée russe avait lancé une nouvelle attaque contre Kiev, d'abord avec des drones explosifs, puis avec deux missiles balistiques Kinjal, selon les autorités locales. Les projectiles ont été abattus par la défense aérienne, ont-elles assuré, ajoutant que des éclats étaient tombés, notamment dans l'enceinte d'une école maternelle, près d'un immeuble résidentiel et devant un supermarché, sans faire de victimes.
La rédaction
