La scène se passe en 1952. Deux tracteurs Kenworth traversent les Etats-Unis, du nord au sud. Ils sont en essais et s’ils paraissent semblables tout les distingue : l’un est motorisé par un V12 diesel, relativement classique, l’autre par une turbine à gaz Boeing de 175 ch. Celle-ci est tellement compacte qu’on la distingue à peine, au premier plan, alors que le capot-moteur du Ken a été entièrement déposé.
Cette petite taille en fait d’ailleurs son principal intérêt : elle ne pèse que 90,7 kg ! C’est treize fois moins qu’un diesel de puissance comparable. A l’époque toute l’industrie automobile s’enthousiasme pour ces moteurs légers, issus de l’aéronautique, qui prennent peu de place et développent une colossale puissance spécifique.
Les expériences dureront longtemps – y compris en Europe – mais on ne parviendra jamais à greffer efficacement une turbine sur un camion. Surtout, la consommation ne sera jamais maîtrisée. Celle de ce Kenworth, pionnier du genre, consommait 235 l/100 km ! On arrivera par la suite à faire mieux (ou moins pire), mais jamais le bon vieux diesel ne se trouvera réellement menacé par cette hypothétique motorisation du futur. Et encore, on ne se souciait pas trop, à l’époque, de bruit et pas du tout de pollution…
Cette petite taille en fait d’ailleurs son principal intérêt : elle ne pèse que 90,7 kg ! C’est treize fois moins qu’un diesel de puissance comparable. A l’époque toute l’industrie automobile s’enthousiasme pour ces moteurs légers, issus de l’aéronautique, qui prennent peu de place et développent une colossale puissance spécifique.
Les expériences dureront longtemps – y compris en Europe – mais on ne parviendra jamais à greffer efficacement une turbine sur un camion. Surtout, la consommation ne sera jamais maîtrisée. Celle de ce Kenworth, pionnier du genre, consommait 235 l/100 km ! On arrivera par la suite à faire mieux (ou moins pire), mais jamais le bon vieux diesel ne se trouvera réellement menacé par cette hypothétique motorisation du futur. Et encore, on ne se souciait pas trop, à l’époque, de bruit et pas du tout de pollution…