Un appel à témoin est lancé par la gendarmerie pour un accident survenu le lundi 27 août à proximité du tunnel du Somport (Pyrénées-Atlantiques). Un camion-citerne transportant des matières dangereuses a chuté dans un ravin sur une hauteur de 30 mètres tandis qu'il circulait sur la RN 134 à hauteur d'Etsaut. Le conducteur est décédé.
Le site internet de France Bleu annonce qu'un appel à témoin a été lancé par la gendarmerie, chargée de l'enquête sur les circonstances de l'accident par le parquet de Pau. Les enquêteurs cherchent des témoignages de personnes ayant vu le camion pendant et avant l'accident. Il s'agit d'une semi-remorque citerne tractée par un Renault Premium 420 dci rouge (et non de couleur vert et blanc comme indiqué dans l'article de Francebleu.fr), appartenant à la société espagnole Ainsa SL du Groupe Charles André (GCA).
Si vous pensez pouvoir aider l'enquête, appelez le : 06 85 57 31 52
Un particulier a notamment appelé le 17, et les gendarmes lui demandent de se manifester afin de les éclairer sur un éventuel comportement anormal du conducteur ou de son ensemble routier. Ils attendent également de pouvoir examiner le camion lorsqu'il sera remonté, et les informations que révèlera le chronotachygraphe.
Le camion est entré dans le tunnel à Canfranc à 13h26 et en est sorti à 13h34. L'accident est survenu peu après 14 heures. La citerne contenait 10 000 litres de chlorite de sodium, un agent désinfectant et blanchissant, dont une partie s'est répandue, polluant le torrent Belonce qui coule en contrebas et alimente le gave d'Aspe.
La RN 134 a été fermée à la circulation entre lundi après-midi et mercredi matin, le temps de contenir cette pollution et de remonter le tracteur et la remorque. Elle est désormais rouverte.
Un conducteur routier ayant vu le camion après le remorquage nous a raconté ce qu'il a su de l'accident : « j’ai vu la cabine du camion, c’est l’horreur. Le produit acide s’est répandu dans la nature mais aussi à l'intérieur de la cabine. Le conducteur n’est pas décédé dans la chute. Il avait une jambe coincée. Mais c’est le produit qui l’a tué. Les secouristes l’ont entendu hurler mais n’ont rien pu faire. Apparemment le chronotachygraphe a été rendu inutilisable, ce qui rend l'enquête plus difficile. En tant que conducteur je suis ému par le destin de ce routier espagnol : il laisse une famille en deuil, des enfants qui ne verront plus leur père ». Il tenait à préciser que : « les patrons de l’entreprise de transport sont venus dès qu’ils ont appris l’accident et ils ont assisté aux opérations de secours jusqu’au bout, dans la nuit ».
Le site internet de France Bleu annonce qu'un appel à témoin a été lancé par la gendarmerie, chargée de l'enquête sur les circonstances de l'accident par le parquet de Pau. Les enquêteurs cherchent des témoignages de personnes ayant vu le camion pendant et avant l'accident. Il s'agit d'une semi-remorque citerne tractée par un Renault Premium 420 dci rouge (et non de couleur vert et blanc comme indiqué dans l'article de Francebleu.fr), appartenant à la société espagnole Ainsa SL du Groupe Charles André (GCA).
Si vous pensez pouvoir aider l'enquête, appelez le : 06 85 57 31 52
Un particulier a notamment appelé le 17, et les gendarmes lui demandent de se manifester afin de les éclairer sur un éventuel comportement anormal du conducteur ou de son ensemble routier. Ils attendent également de pouvoir examiner le camion lorsqu'il sera remonté, et les informations que révèlera le chronotachygraphe.
10 000 litres de chlorite de sodium
Le camion est entré dans le tunnel à Canfranc à 13h26 et en est sorti à 13h34. L'accident est survenu peu après 14 heures. La citerne contenait 10 000 litres de chlorite de sodium, un agent désinfectant et blanchissant, dont une partie s'est répandue, polluant le torrent Belonce qui coule en contrebas et alimente le gave d'Aspe.
La RN 134 a été fermée à la circulation entre lundi après-midi et mercredi matin, le temps de contenir cette pollution et de remonter le tracteur et la remorque. Elle est désormais rouverte.
Scénario dramatique
Un conducteur routier ayant vu le camion après le remorquage nous a raconté ce qu'il a su de l'accident : « j’ai vu la cabine du camion, c’est l’horreur. Le produit acide s’est répandu dans la nature mais aussi à l'intérieur de la cabine. Le conducteur n’est pas décédé dans la chute. Il avait une jambe coincée. Mais c’est le produit qui l’a tué. Les secouristes l’ont entendu hurler mais n’ont rien pu faire. Apparemment le chronotachygraphe a été rendu inutilisable, ce qui rend l'enquête plus difficile. En tant que conducteur je suis ému par le destin de ce routier espagnol : il laisse une famille en deuil, des enfants qui ne verront plus leur père ». Il tenait à préciser que : « les patrons de l’entreprise de transport sont venus dès qu’ils ont appris l’accident et ils ont assisté aux opérations de secours jusqu’au bout, dans la nuit ».