Le 28 octobre, le syndicat FO/UNCP a envoyé un courrier recommandé à la Première ministre, lui demandant de supprimer "l'allègement Fillon" dont bénéficient les entreprises de la branche transport routier de marchandises (TRM), estimant qu'ils sont la raison pour laquelle les organisations professionnelles (OP) ne veulent pas augmenter les salaires.
Alors qu'un accord a été trouvé entre patronat et syndicat pour une augmentation des salaires conventionnels de 6 % en décembre 2022 (cliquez sur ce lien pour lire l'article), le syndicat FO/UNCP, qui n'a pas signé cet accord, a écrit à Elisabeth Borne pour lui demander la suppression de l'allègement Fillon.
Rappel : la réduction générale des cotisations patronales, appelée aussi zéro cotisations Urssaf ou allègement Fillon, permet à l'employeur de baisser le montant de ses cotisations patronales. Cet allègement concerne les salaires qui ne dépassent pas 1,6 fois le Smic. Un salaire est concerné s'il est dans l'un des cas suivants :
"A l'usage, cet allègement Fillon se retourne contre les salariés ouvriers et employés de la branche, estime le syndicat. Depuis des années nous constatons que les employeurs font très attention, lors des NAO de branche, à ne pas dépasser le Smic ou le maximum des allègements Fillon, soit 1,6 fois le Smic. Cela n'est plus acceptable à l'heure où la vie est chère.
A l'heure de la pénurie de recrutement dans nos secteurs, l'attractivité d'un métier, c'est avant tout le salaire". Or les syndicats déplore que celui-ci n'évolue pas à cause de ces allègements Fillon.
"Cela n'est pas acceptable, quand on a connaissance des nombreuses aides dont bénéficient les entreprises de cette branche, tant au niveau français qu'européen", conclue FO/UNCP.
Les services du Premier ministre n'ont pas encore répondu au syndicat.
Alors qu'un accord a été trouvé entre patronat et syndicat pour une augmentation des salaires conventionnels de 6 % en décembre 2022 (cliquez sur ce lien pour lire l'article), le syndicat FO/UNCP, qui n'a pas signé cet accord, a écrit à Elisabeth Borne pour lui demander la suppression de l'allègement Fillon.
Rappel : la réduction générale des cotisations patronales, appelée aussi zéro cotisations Urssaf ou allègement Fillon, permet à l'employeur de baisser le montant de ses cotisations patronales. Cet allègement concerne les salaires qui ne dépassent pas 1,6 fois le Smic. Un salaire est concerné s'il est dans l'un des cas suivants :
- Son montant horaire brut est inférieur à 17,71 €,
- Son montant mensuel brut est inférieur à 2 686,32 €,
- Son montant annuel brut est inférieur à 32 236 €.
Seuil de salaire à ne pas dépasser
"A l'usage, cet allègement Fillon se retourne contre les salariés ouvriers et employés de la branche, estime le syndicat. Depuis des années nous constatons que les employeurs font très attention, lors des NAO de branche, à ne pas dépasser le Smic ou le maximum des allègements Fillon, soit 1,6 fois le Smic. Cela n'est plus acceptable à l'heure où la vie est chère.
A l'heure de la pénurie de recrutement dans nos secteurs, l'attractivité d'un métier, c'est avant tout le salaire". Or les syndicats déplore que celui-ci n'évolue pas à cause de ces allègements Fillon.
"Cela n'est pas acceptable, quand on a connaissance des nombreuses aides dont bénéficient les entreprises de cette branche, tant au niveau français qu'européen", conclue FO/UNCP.
Les services du Premier ministre n'ont pas encore répondu au syndicat.