Il n'y aura finalement pas de grève nationale des conducteurs routiers le 9 décembre. En fin de matinée, les fédérations FO et CGT du secteur du transport routier ont en effet annoncé par communiqué qu'elles retiraient leur appel à la mobilisation.
Suite à la réunion d'hier avec la ministre des Transports et des échanges avec les organisations patronales, La Fédération nationale des Transports et de la Logistique FO/UNCP a consulté ses adhérents sur le maintien ou non de la mobilisation de dimanche. Le résultat est tombé ce matin : 60,8 % d'entre eux se sont prononcés pour lever l'appel à la grève.
Toujours est-il que si la FNTL FO/UNCP retire son préavis de grève, celle-ci entend bien maintenir la pression sur l'ensemble des organisations patronales et le gouvernement. Le syndicat prévient en effet qu'il restera particulièrement attentif à ce qu'ils tiennent leurs engagements de maintenir les taux de majoration des heures supplémentaires à 25 % et 50 % : "Si les employeurs ne respectent pas leurs paroles et leurs écrits, si le gouvernement dans sa loi d'orientation des mobilités (LOM) ne respecte pas ses engagements, un conflit dur pourrait débuter à tout moment d'ici à l'été 2019", souligne Patrice Clos, secrétaire général de FO-Transports.
Par ailleurs, FO/UNCP rappelle son soutien au mouvement des Gilets jaunes dans ses revendications sur le pouvoir d'achat, et exige "que des NAO (négociations annuelles obligatoires) sur les salaires sincères et loyales s'engagent (en début d'année prochaine) dans l'ensemble des secteurs de la branche".
Seulement quelques heures après FO-Transports, c'est au tour de la Fédération nationale des syndicats de Transports CGT d'annoncer vers midi qu'après consultation de sa base, elle suspendait également son appel à la mobilisation dans le transport routier à partir de dimanche. La veille, le deuxième syndicat du secteur avait pourtant fait savoir qu'il maintenait son mot d'ordre ; et ce malgré les garanties apportées par les fédérations patronales et la ministre Elisabeth Borne. Au final, la CGT Transports indique "avoir pris acte des engagements écrits des organisations patronales et de Madame la Ministre confirmant que toute entreprise du secteur qui n'appliquerait pas les taux de 25 % et 50 % de majoration des heures supplémentaires, se placerait dans l'illégalité". À l'instar de FO Transports, la CGT insiste sur le fait qu'elle sera aussi "plus que vigilante sur la session parlementaire qui doit s'ouvrir en début d'année prochaine avec l'examen de la LOM, en exigeant les engagements du gouvernement". Enfin, le syndicat appelle ses membres "à se joindre à la journée d'action du 14 décembre qui sera l'occasion pour l'ensemble des syndiqués de la Fédération des Transports CGT de porter les revendications salariales de nos périmètres fédéraux".
FO Transports a d'abord levé son appel à la grève...
Suite à la réunion d'hier avec la ministre des Transports et des échanges avec les organisations patronales, La Fédération nationale des Transports et de la Logistique FO/UNCP a consulté ses adhérents sur le maintien ou non de la mobilisation de dimanche. Le résultat est tombé ce matin : 60,8 % d'entre eux se sont prononcés pour lever l'appel à la grève.
Toujours est-il que si la FNTL FO/UNCP retire son préavis de grève, celle-ci entend bien maintenir la pression sur l'ensemble des organisations patronales et le gouvernement. Le syndicat prévient en effet qu'il restera particulièrement attentif à ce qu'ils tiennent leurs engagements de maintenir les taux de majoration des heures supplémentaires à 25 % et 50 % : "Si les employeurs ne respectent pas leurs paroles et leurs écrits, si le gouvernement dans sa loi d'orientation des mobilités (LOM) ne respecte pas ses engagements, un conflit dur pourrait débuter à tout moment d'ici à l'été 2019", souligne Patrice Clos, secrétaire général de FO-Transports.
Par ailleurs, FO/UNCP rappelle son soutien au mouvement des Gilets jaunes dans ses revendications sur le pouvoir d'achat, et exige "que des NAO (négociations annuelles obligatoires) sur les salaires sincères et loyales s'engagent (en début d'année prochaine) dans l'ensemble des secteurs de la branche".
... suivi de la CGT Transports
Seulement quelques heures après FO-Transports, c'est au tour de la Fédération nationale des syndicats de Transports CGT d'annoncer vers midi qu'après consultation de sa base, elle suspendait également son appel à la mobilisation dans le transport routier à partir de dimanche. La veille, le deuxième syndicat du secteur avait pourtant fait savoir qu'il maintenait son mot d'ordre ; et ce malgré les garanties apportées par les fédérations patronales et la ministre Elisabeth Borne. Au final, la CGT Transports indique "avoir pris acte des engagements écrits des organisations patronales et de Madame la Ministre confirmant que toute entreprise du secteur qui n'appliquerait pas les taux de 25 % et 50 % de majoration des heures supplémentaires, se placerait dans l'illégalité". À l'instar de FO Transports, la CGT insiste sur le fait qu'elle sera aussi "plus que vigilante sur la session parlementaire qui doit s'ouvrir en début d'année prochaine avec l'examen de la LOM, en exigeant les engagements du gouvernement". Enfin, le syndicat appelle ses membres "à se joindre à la journée d'action du 14 décembre qui sera l'occasion pour l'ensemble des syndiqués de la Fédération des Transports CGT de porter les revendications salariales de nos périmètres fédéraux".