Le 10 novembre, les syndicats d'employés du transport routier, notamment des conducteurs, se sont réunis avec les organisations patronales dans le but de déterminer les grilles de salaire conventionnel par coefficient en 2022. Les syndicats sont mécontents de l'augmentation proposée par le patronat, comme l'indiquent CFDT et CFTC le 15 novembre.
"Salariés indispensables de la deuxième ligne pendant la crise sanitaire pour assurer la continuité des approvisionnements des Français, reconnus à ce titre par l'Etat et félicités à plusieurs reprises par le président de la République, les salariés du transport s'attendaient à ce que leurs métiers soient enfin revalorisés, expliquent ces deux syndicats qui figurent parmi les plus représentatifs dans le transport routier en France. Nous avons donc été choqués par les organisations patronales lors de la première séance de négociation sur les salaires dans le transport routier de marchandises (TRM), nous proposant une revalorisation comprise entre 3,5 % et 4,5 % ! De qui se moque-t-on !"
Dans le même temps, d'autres professions de la deuxième ligne ont obtenu des revalorisations comprises entre +10 % (employés de nettoyage, prévention et sécurité) et +15 % (aide à domicile). Les employés de service de restauration sont en passe d'obtenir +9 % et un treizième mois.
"Les salariés du transport routier sont laissés au bord de la route, déplorent les syndicats. Et que l'on n'invoque pas les conditions économiques : selon L'Officiel des Transporteurs, les très gros transporteurs et logisticiens ont enregistré une hausse de 28 % de leur chiffre d'affaires et 4,5 milliards d'euros de bénéfices ! Dans le même temps les salaires conventionnels des routiers ont perdu 10 % par rapport au Smic depuis vingt ans. Et les routiers sont désormais Smicards !"
Dans ce contexte, les syndicats CFDT Transports et CFTC demandent :
"C'est ainsi que nous arriverons à rétablir un minimum d'attractivité à notre profession et à recruter les 50 000 personnes manquantes, concluent CFDT et CFTC Transport. A défaut de résultats, ils devront s'attendre à des jours très difficiles..."
Parallèlement, le syndicat FO Transport appelle à une mobilisation des employés dans la semaine du 13 décembre (cliquez sur ce lien pour lire l'article).
Sud Solidaire, qui n'est pas intégré aux négociations NAO, a déjà débuté la mobilisation, par plusieurs actions le 12 novembre (cliquez sur ce lien pour lire l'article).
La date de la seconde réunion entre partenaires sociaux à propos des NAO du TRM n'est pas encore connue. Restez connectés à Franceroutes.fr pour être informés.
Chaque mois, France Routes publie les grilles conventionnelles de salaires dans le TRM, mais aussi les barèmes des frais de déplacement. Pour les consulter, abonnez-vous en cliquant sur ce lien.
Choqués par les propositions patronales
"Salariés indispensables de la deuxième ligne pendant la crise sanitaire pour assurer la continuité des approvisionnements des Français, reconnus à ce titre par l'Etat et félicités à plusieurs reprises par le président de la République, les salariés du transport s'attendaient à ce que leurs métiers soient enfin revalorisés, expliquent ces deux syndicats qui figurent parmi les plus représentatifs dans le transport routier en France. Nous avons donc été choqués par les organisations patronales lors de la première séance de négociation sur les salaires dans le transport routier de marchandises (TRM), nous proposant une revalorisation comprise entre 3,5 % et 4,5 % ! De qui se moque-t-on !"
Dans le même temps, d'autres professions de la deuxième ligne ont obtenu des revalorisations comprises entre +10 % (employés de nettoyage, prévention et sécurité) et +15 % (aide à domicile). Les employés de service de restauration sont en passe d'obtenir +9 % et un treizième mois.
Des conducteurs au Smic
"Les salariés du transport routier sont laissés au bord de la route, déplorent les syndicats. Et que l'on n'invoque pas les conditions économiques : selon L'Officiel des Transporteurs, les très gros transporteurs et logisticiens ont enregistré une hausse de 28 % de leur chiffre d'affaires et 4,5 milliards d'euros de bénéfices ! Dans le même temps les salaires conventionnels des routiers ont perdu 10 % par rapport au Smic depuis vingt ans. Et les routiers sont désormais Smicards !"
Les revendications de la CFDT et CFTC
Dans ce contexte, les syndicats CFDT Transports et CFTC demandent :
- une augmentation de 10 % des salaires conventionnels dans le TRM,
- une meilleure protection de la santé de nos conducteurs et de leurs familles en cas de coup dur,
- un meilleur équilibre vie professionnelle / vie personnelle et une meilleure qualité de vie au travail.
"C'est ainsi que nous arriverons à rétablir un minimum d'attractivité à notre profession et à recruter les 50 000 personnes manquantes, concluent CFDT et CFTC Transport. A défaut de résultats, ils devront s'attendre à des jours très difficiles..."
Parallèlement, le syndicat FO Transport appelle à une mobilisation des employés dans la semaine du 13 décembre (cliquez sur ce lien pour lire l'article).
Sud Solidaire, qui n'est pas intégré aux négociations NAO, a déjà débuté la mobilisation, par plusieurs actions le 12 novembre (cliquez sur ce lien pour lire l'article).
La date de la seconde réunion entre partenaires sociaux à propos des NAO du TRM n'est pas encore connue. Restez connectés à Franceroutes.fr pour être informés.
Chaque mois, France Routes publie les grilles conventionnelles de salaires dans le TRM, mais aussi les barèmes des frais de déplacement. Pour les consulter, abonnez-vous en cliquant sur ce lien.