L'Agence France Presse (AFP) rapporte que des transporteurs, des agriculteurs ou encore des pêcheurs bloquaient les dépôts pétroliers de Lorient (Morbihan) et Brest (Finistère), depuis le 15 mars au matin, pour dénoncer la hausse du prix des carburants.
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À Brest, plusieurs affiches étaient déployées, sur lesquelles il était notamment écrit "gasoil trop cher, bateau à terre" ou "gasoil trop cher on l'a dans le derrière", a constaté une journaliste de l'AFP.
Environ 200 personnes étaient présentes sur place. Des pêcheurs en majorité, mais aussi des agriculteurs et vraisemblablement des transporteurs routiers, puisque des camions figuraient aux côtés de tracteurs, stationnés aux abords du dépôt pétrolier de Brest, selon des témoignages.
"On commence à hausser le ton et ça va aller de plus en plus si on n'est pas écoutés et qu'on n'a pas des mesures rapides et d'urgence", a assuré à l'AFP Sébastien Le Prince, patron-pêcheur de Loctudy (Finistère).
"On va rester ici jusqu'à ce que l'on soit entendus", a affirmé à l'AFP François Calvez, président de la branche finistérienne de la Confédération nationale des artisans des travaux publics et du paysage (CNATP). "On perd tous de l'argent à aller au boulot".
A Lorient, "il y a un blocage par les transporteurs, les pêcheurs, les travaux publics, les agriculteurs", a déclaré à l'AFP Marc Lhonoré, directeur du dépôt pétrolier. "Je ne sais pas jusqu'à quand ça va durer".
On dénombrait sur place environ 200 personnes, parmi lesquels des routiers, taxis, pêcheurs, agriculteurs, ambulanciers... et une centaine de camions et véhicules. La préfecture du Morbihan a indiqué à l'AFP que la situation était "calme".
"On restera tant que le gouvernement n'aura pas pris la bonne décision et n'aura pas gelé les taxes", a indiqué Norbert Guillou, président de la branche du Morbihan de la CNATP, à l'AFP. "Car on a basculé en dessous du seuil de rentabilité, tout le monde travaille à perte. S'il faut rester dix jours, on restera dix jours".
L'homme a rappelé que ce dépôt de Lorient a été bloqué pendant 18 jours en 2018 et dix jours en 2019 pour demander le maintien du Gazole non routier (GNR) pour les professionnels.
Lundi après-midi, une quarantaine de transporteurs routiers s'étaient rassemblés devant la préfecture de Bretagne à Rennes, à l’appel de la Fédération nationale des transports routiers (FNTR), pour dénoncer la hausse du prix des carburants.
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À Brest, plusieurs affiches étaient déployées, sur lesquelles il était notamment écrit "gasoil trop cher, bateau à terre" ou "gasoil trop cher on l'a dans le derrière", a constaté une journaliste de l'AFP.
Environ 200 personnes étaient présentes sur place. Des pêcheurs en majorité, mais aussi des agriculteurs et vraisemblablement des transporteurs routiers, puisque des camions figuraient aux côtés de tracteurs, stationnés aux abords du dépôt pétrolier de Brest, selon des témoignages.
"On commence à hausser le ton et ça va aller de plus en plus si on n'est pas écoutés et qu'on n'a pas des mesures rapides et d'urgence", a assuré à l'AFP Sébastien Le Prince, patron-pêcheur de Loctudy (Finistère).
"On va rester ici jusqu'à ce que l'on soit entendus", a affirmé à l'AFP François Calvez, président de la branche finistérienne de la Confédération nationale des artisans des travaux publics et du paysage (CNATP). "On perd tous de l'argent à aller au boulot".
200 personnes à Brest, 200 personnes à Lorient
A Lorient, "il y a un blocage par les transporteurs, les pêcheurs, les travaux publics, les agriculteurs", a déclaré à l'AFP Marc Lhonoré, directeur du dépôt pétrolier. "Je ne sais pas jusqu'à quand ça va durer".
On dénombrait sur place environ 200 personnes, parmi lesquels des routiers, taxis, pêcheurs, agriculteurs, ambulanciers... et une centaine de camions et véhicules. La préfecture du Morbihan a indiqué à l'AFP que la situation était "calme".
Gel des taxes demandé
"On restera tant que le gouvernement n'aura pas pris la bonne décision et n'aura pas gelé les taxes", a indiqué Norbert Guillou, président de la branche du Morbihan de la CNATP, à l'AFP. "Car on a basculé en dessous du seuil de rentabilité, tout le monde travaille à perte. S'il faut rester dix jours, on restera dix jours".
L'homme a rappelé que ce dépôt de Lorient a été bloqué pendant 18 jours en 2018 et dix jours en 2019 pour demander le maintien du Gazole non routier (GNR) pour les professionnels.
Lundi après-midi, une quarantaine de transporteurs routiers s'étaient rassemblés devant la préfecture de Bretagne à Rennes, à l’appel de la Fédération nationale des transports routiers (FNTR), pour dénoncer la hausse du prix des carburants.
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