À l’issue d’un Conseil ministériel pour le développement et l’innovation dans les transports (CMDIT) consacré à la mobilité lourde, le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a confirmé l’ouverture début mars 2022 du dispositif d’aides à l’acquisition de poids lourds électriques (camions, bus et cars) intégrant les bornes nécessaires pour les recharger.
Celui-ci avait été annoncé fin novembre lors de Solutrans.
L'an dernier, le gouvernement avait déjà engagé plusieurs actions pour accompagner le développement de la mobilité électrique lourde, avec notamment la création d'un bonus de 50 000 € pour l'achat de véhicules lourds électriques et/ou hydrogènes dans le cadre du plan France Relance.
Le ministre délégué chargé des Transports s'appuie ainsi sur les premières conclusions des deux groupes de travail réunissant l'ensemble des acteurs du secteur (l'un dédié aux véhicules utilitaires légers et lourds, l'autre aux infrastructures de recharge), qui avaient été lancés l'an dernier afin de plancher sur une feuille de route pour une transition énergétique "ambitieuse, mais aussi réaliste et soutenable".
Ce nouveau dispositif est calqué sur celui qui avait été mis en place à l’époque pour favoriser le déploiement du GNV sur l’ensemble du territoire national. Et ce avec succès, puisque la France est aujourd'hui le premier marché européen pour les poids lourds gaz et a déjà largement dépassé ses objectifs en matière de points d'avitaillement (fixés par la PPE).
Les dossiers seront sélectionnés via un appel à projets national « Ecosystème des véhicules lourds électriques » pour un montant total de 65 millions d’euros, dans le but d’accompagner l’émergence de ces solutions «propres» notamment sur la courte distance et la logistique urbaine.
Celui-ci sera ouvert à tous les acteurs contribuant au déploiement de la mobilité et du transport de marchandises électriques. Il intègrera aussi le retrofit des véhicules thermiques en véhicules électriques et sera cumulable avec les dispositifs d’aides existants à l’exception du bonus, dans le respect des règles européennes en matière d’aides d’Etat.
La subvention pourra atteindre 65 % de l’écart de coût d’acquisition entre le véhicule électrique et son équivalent diesel, selon un barème qui tiendra compte du type de véhicule.
Pour les poids lourds, celle-ci pourra s’élever jusqu’à 100 000 € par véhicule dont le poids maximal inférieur à 26 tonnes et jusqu’à 150 000 € par véhicule avec PTAC supérieur ou égal à 26 tonnes. De plus, l’installation de bornes de recharge dédiées à ces véhicules pourra faire l’objet d’un accompagnement allant jusqu’à 60 %.
À noter que le bonus à l’acquisition de véhicules lourds électriques et hydrogène sera maintenu, afin notamment de ne pas pénaliser les demandes d’aides déjà en cours.
Celui-ci avait été annoncé fin novembre lors de Solutrans.
L'an dernier, le gouvernement avait déjà engagé plusieurs actions pour accompagner le développement de la mobilité électrique lourde, avec notamment la création d'un bonus de 50 000 € pour l'achat de véhicules lourds électriques et/ou hydrogènes dans le cadre du plan France Relance.
Un appel à projets national
Le ministre délégué chargé des Transports s'appuie ainsi sur les premières conclusions des deux groupes de travail réunissant l'ensemble des acteurs du secteur (l'un dédié aux véhicules utilitaires légers et lourds, l'autre aux infrastructures de recharge), qui avaient été lancés l'an dernier afin de plancher sur une feuille de route pour une transition énergétique "ambitieuse, mais aussi réaliste et soutenable".
Ce nouveau dispositif est calqué sur celui qui avait été mis en place à l’époque pour favoriser le déploiement du GNV sur l’ensemble du territoire national. Et ce avec succès, puisque la France est aujourd'hui le premier marché européen pour les poids lourds gaz et a déjà largement dépassé ses objectifs en matière de points d'avitaillement (fixés par la PPE).
Les dossiers seront sélectionnés via un appel à projets national « Ecosystème des véhicules lourds électriques » pour un montant total de 65 millions d’euros, dans le but d’accompagner l’émergence de ces solutions «propres» notamment sur la courte distance et la logistique urbaine.
Celui-ci sera ouvert à tous les acteurs contribuant au déploiement de la mobilité et du transport de marchandises électriques. Il intègrera aussi le retrofit des véhicules thermiques en véhicules électriques et sera cumulable avec les dispositifs d’aides existants à l’exception du bonus, dans le respect des règles européennes en matière d’aides d’Etat.
Jusqu'à 65 % d'aides pour les camions et 60 % pour les bornes
La subvention pourra atteindre 65 % de l’écart de coût d’acquisition entre le véhicule électrique et son équivalent diesel, selon un barème qui tiendra compte du type de véhicule.
Pour les poids lourds, celle-ci pourra s’élever jusqu’à 100 000 € par véhicule dont le poids maximal inférieur à 26 tonnes et jusqu’à 150 000 € par véhicule avec PTAC supérieur ou égal à 26 tonnes. De plus, l’installation de bornes de recharge dédiées à ces véhicules pourra faire l’objet d’un accompagnement allant jusqu’à 60 %.
À noter que le bonus à l’acquisition de véhicules lourds électriques et hydrogène sera maintenu, afin notamment de ne pas pénaliser les demandes d’aides déjà en cours.