Le Challenge éco-conduite du concours Conducteur de l'année 2019 arrive au terme de sa septième semaine sur huit, à l'issue desquelles nous connaîtrons les 5 candidats sur 30 qualifiés pour la demi-finale au Mans, fin septembre prochain. Il est temps de s'attarder sur le parcours d'un chauffeur qui sort de l'ordinaire, Guillaume Panais, 36 ans, conducteur référent du groupe Legendre (Eure-et-Loir).
Le parcours de vie de Guillaume Panais est exemplaire à plus d'un titre. Dans un premier temps, lui aussi s’est vu interdire le métier qui le faisait rêver sur les bancs de l’école. A croire qu’il y ait un réel problème d’image de la profession de conducteur routier… « Je n’aimais pas l’école et je voulais faire ce métier, sourit maintenant Guillaume. Mon père et mon oncle, alors conducteurs chez Legendre, ont tout fait pour m’en dissuader. »
Le jeune homme se plie aux conseils des aînés. Il se forme au métier de cuisinier. Et obtient ni plus ni moins que le titre de Meilleur apprenti de France en 2000 ! Considérant avoir répondu à l’attente de ses parents, il choisit enfin la voie qu'il veut emprunter, et devient… conducteur routier !
Il exerce d'abord dans une autre entreprise, afin de ne pas se retrouver confronté à son père et à son oncle. Mais finit par les rejoindre. Conducteur, puis formateur au sein des transports Legendre, Guillaume participe à l’intégration des nouveaux conducteurs, rôle qu’il exerce avec générosité pour partager sa passion du métier.
A 27 ans, rattrapé par une maladie d’enfance, il doit subir une greffe du cœur. « J'ai attendu un greffon pendant deux mois, raconte-il avec le sourire. Puis 48 heures sans vie, avant que mon nouveau cœur ne redémarre. Voilà de quoi relativiser lorsqu’un client me reproche 5 minutes de retard à la livraison ! »
Son combat ne s’arrête pas là : la commission des permis de conduire ne voulait plus le laisser exercer son métier. Guillaume se bat encore. Grâce à la confiance maintenue par son entreprise et à l’avis des médecins qui l’ont soigné, il obtient de pouvoir continuer la route. Charge à lui de s’adapter à son handicap, et d'éviter des efforts importants au niveau cardiaque.
Engagé depuis de nombreuses années dans le bien être au travail, le groupe Legendre lui propose d'être candidat au titre de Conducteur de l’année 2019. « Nous connaissions sa passion et son engagement pour l’écoconduite, confirme Bruno Granet, DG du groupe. Pour être franc, nous ne l’avons pas beaucoup aidé, car au-delà de lui affecter un camion fixe, Guillaume est notre joker et nous lui confions chaque jour des missions très différentes ».
Jeudi dernier, Guillaume tirait une remorque porte-char. « Hier, j’ai fini ma journée à Reims et aujourd’hui, après avoir respecté ma coupure, il me reste 4h30 pour traverser Paris à l’heure de pointe et livrer mon client à Trappes avant 10h. Tout cela avec un œil sur la conduite et une note de 100/100 ! »
« L’épreuve est physiquement difficile car je prends des médicaments antirejet pour mon greffon, ajoute-il sobrement. Et il y a d'autres inconvénients : pour répondre aux critères du Challenge éco-conduite, j'ai dû arrêter de rouler sous régulateur, m’obligeant à tenir ma jambe en position sur l’accélérateur. Au début, j’avais des crampes terribles qui m’empêchaient de dormir, un calvaire ». Il a serré les dents. « Sa capacité à rebondir et à se battre est hors du commun », témoigne Bruno Granet.
« Sortir de l’épreuve de la maladie vous oblige à prendre du recul sur la vie », traduit Guillaume. Doté d'une telle détermination, ce candidat pourrait rester en haut de tableau jusqu’au bout. Une chose est certaine, quelque soit le résultat, il aura largement mérité notre respect.
Découvrez le classement du Challenge éco-conduite à l'issue de la 7e semaine en cliquant sur ce lien
Le parcours de vie de Guillaume Panais est exemplaire à plus d'un titre. Dans un premier temps, lui aussi s’est vu interdire le métier qui le faisait rêver sur les bancs de l’école. A croire qu’il y ait un réel problème d’image de la profession de conducteur routier… « Je n’aimais pas l’école et je voulais faire ce métier, sourit maintenant Guillaume. Mon père et mon oncle, alors conducteurs chez Legendre, ont tout fait pour m’en dissuader. »
Conducteur puis formateur
Le jeune homme se plie aux conseils des aînés. Il se forme au métier de cuisinier. Et obtient ni plus ni moins que le titre de Meilleur apprenti de France en 2000 ! Considérant avoir répondu à l’attente de ses parents, il choisit enfin la voie qu'il veut emprunter, et devient… conducteur routier !
Il exerce d'abord dans une autre entreprise, afin de ne pas se retrouver confronté à son père et à son oncle. Mais finit par les rejoindre. Conducteur, puis formateur au sein des transports Legendre, Guillaume participe à l’intégration des nouveaux conducteurs, rôle qu’il exerce avec générosité pour partager sa passion du métier.
Rattrapé par la maladie
A 27 ans, rattrapé par une maladie d’enfance, il doit subir une greffe du cœur. « J'ai attendu un greffon pendant deux mois, raconte-il avec le sourire. Puis 48 heures sans vie, avant que mon nouveau cœur ne redémarre. Voilà de quoi relativiser lorsqu’un client me reproche 5 minutes de retard à la livraison ! »
Son combat ne s’arrête pas là : la commission des permis de conduire ne voulait plus le laisser exercer son métier. Guillaume se bat encore. Grâce à la confiance maintenue par son entreprise et à l’avis des médecins qui l’ont soigné, il obtient de pouvoir continuer la route. Charge à lui de s’adapter à son handicap, et d'éviter des efforts importants au niveau cardiaque.
Engagé depuis de nombreuses années dans le bien être au travail, le groupe Legendre lui propose d'être candidat au titre de Conducteur de l’année 2019. « Nous connaissions sa passion et son engagement pour l’écoconduite, confirme Bruno Granet, DG du groupe. Pour être franc, nous ne l’avons pas beaucoup aidé, car au-delà de lui affecter un camion fixe, Guillaume est notre joker et nous lui confions chaque jour des missions très différentes ».
Jeudi dernier, Guillaume tirait une remorque porte-char. « Hier, j’ai fini ma journée à Reims et aujourd’hui, après avoir respecté ma coupure, il me reste 4h30 pour traverser Paris à l’heure de pointe et livrer mon client à Trappes avant 10h. Tout cela avec un œil sur la conduite et une note de 100/100 ! »
Capacité à rebondir
« L’épreuve est physiquement difficile car je prends des médicaments antirejet pour mon greffon, ajoute-il sobrement. Et il y a d'autres inconvénients : pour répondre aux critères du Challenge éco-conduite, j'ai dû arrêter de rouler sous régulateur, m’obligeant à tenir ma jambe en position sur l’accélérateur. Au début, j’avais des crampes terribles qui m’empêchaient de dormir, un calvaire ». Il a serré les dents. « Sa capacité à rebondir et à se battre est hors du commun », témoigne Bruno Granet.
« Sortir de l’épreuve de la maladie vous oblige à prendre du recul sur la vie », traduit Guillaume. Doté d'une telle détermination, ce candidat pourrait rester en haut de tableau jusqu’au bout. Une chose est certaine, quelque soit le résultat, il aura largement mérité notre respect.
Découvrez le classement du Challenge éco-conduite à l'issue de la 7e semaine en cliquant sur ce lien