La demi-finale du concours Conducteur de l'année 2019, organisée par FranceRoutes, a eu lieu le 27 septembre au Mans, dans le cadre des 24H Camions (*). Voici l'interview de l'un des 5 concurrents : Fabrice Joseph, employé des transports Prouhèze Paradis, basés en Lozère et membres du groupement Astre.
Fabrice a achevé le concours dans les cinq premiers, et aura appris des techniques lui permettant d'améliorer sa conduite, comme il le raconte à FranceRoutes.
Dans quel type de transport travaillez-vous ?
Je tracte des bennes à fond mouvant pour transporter des céréales et du bois, en national et un peu en international. Je roule depuis 19 ans.
Qu'est-ce qui vous a motivé à vous inscrire au concours ?
C'est une démarche personnelle. Depuis la première année où FranceRoutes l'a mis en place (2017), j'ai eu envie de le faire mais je n'ai pas osé. L'année dernière, une très bonne copine, Nadine Terrisse, a été candidate et j'attendais son retour, qui a été positif. Du coup cette année, je me suis dit qu'il fallait le tenter.
Avez-vous rencontré des difficultés durant les deux mois de challenge écoconduite, du fait de l'activité de transport spécifique à laquelle vous êtes employé ?
Oui, j'avais des interrogations, notamment par rapport au moteur tournant à l'arrêt. Pendant le challenge, j'ai été bloqué en Suisse pendant un jour et demi... A la moindre petite bricole, on se demande comment ça va se passer. Finalement, sur deux mois on arrive à compenser et à remonter au classement.
Qu'est-ce qui vous intéresse dans ce type de challenge ?
Améliorer ma conduite, apprendre des techniques que je ne soupçonnais pas, prendre des conseils mais aussi évaluer mon niveau par rapport aux autres candidats. Je savais que j'avais à m'améliorer sur la consommation de carburant. Je me suis rendu compte que c'était à cause de petites bricoles, j'ai pu les corriger grâce au coach de CGI Formation. L'anticipation, ça allait, le freinage aussi. En revanche, à l'accélération, j'avais trop tendance à conduire à l'ancienne, pied au plancher. J'ai appris à être plus souple, par exemple à attendre de sortir d'un rond-point pour accélérer. Ma consommation a bien baissé depuis.
Votre employeur vous a soutenu durant ce concours ?
Oui, d'autant que c'est la première fois qu'un de leurs conducteurs était candidat.
* Les 5 demi-finalistes ont réalisé le même parcours routier de 25 km au volant de deux ensembles tractés par un Daf XF. Via une solution d'informatique embarquée Vehizen, l'équipe de CGI Formation recueillait les données et a établi le classement entre les concurrents, en fonction de la consommation de carburant mais aussi du comportement de conduite (freinage, accélération, anticipation...).
Retrouvez l'interview de Pierre-Emmanuel Huet, vainqueur du concours 2019, en cliquant sur ce lien
Retrouvez l'interview de Daniel Pereira, second du concours 2019, en cliquant sur ce lien
Retrouvez l'interview d'Eric Pigeon, demi-finaliste du concours 2019, en cliquant sur ce lien
Retrouvez l'interview d'Eric Godart, demi-finaliste du concours 2019, en cliquant sur ce lien
Fabrice a achevé le concours dans les cinq premiers, et aura appris des techniques lui permettant d'améliorer sa conduite, comme il le raconte à FranceRoutes.
Dans quel type de transport travaillez-vous ?
Je tracte des bennes à fond mouvant pour transporter des céréales et du bois, en national et un peu en international. Je roule depuis 19 ans.
Qu'est-ce qui vous a motivé à vous inscrire au concours ?
C'est une démarche personnelle. Depuis la première année où FranceRoutes l'a mis en place (2017), j'ai eu envie de le faire mais je n'ai pas osé. L'année dernière, une très bonne copine, Nadine Terrisse, a été candidate et j'attendais son retour, qui a été positif. Du coup cette année, je me suis dit qu'il fallait le tenter.
Avez-vous rencontré des difficultés durant les deux mois de challenge écoconduite, du fait de l'activité de transport spécifique à laquelle vous êtes employé ?
Oui, j'avais des interrogations, notamment par rapport au moteur tournant à l'arrêt. Pendant le challenge, j'ai été bloqué en Suisse pendant un jour et demi... A la moindre petite bricole, on se demande comment ça va se passer. Finalement, sur deux mois on arrive à compenser et à remonter au classement.
Qu'est-ce qui vous intéresse dans ce type de challenge ?
Améliorer ma conduite, apprendre des techniques que je ne soupçonnais pas, prendre des conseils mais aussi évaluer mon niveau par rapport aux autres candidats. Je savais que j'avais à m'améliorer sur la consommation de carburant. Je me suis rendu compte que c'était à cause de petites bricoles, j'ai pu les corriger grâce au coach de CGI Formation. L'anticipation, ça allait, le freinage aussi. En revanche, à l'accélération, j'avais trop tendance à conduire à l'ancienne, pied au plancher. J'ai appris à être plus souple, par exemple à attendre de sortir d'un rond-point pour accélérer. Ma consommation a bien baissé depuis.
Votre employeur vous a soutenu durant ce concours ?
Oui, d'autant que c'est la première fois qu'un de leurs conducteurs était candidat.
* Les 5 demi-finalistes ont réalisé le même parcours routier de 25 km au volant de deux ensembles tractés par un Daf XF. Via une solution d'informatique embarquée Vehizen, l'équipe de CGI Formation recueillait les données et a établi le classement entre les concurrents, en fonction de la consommation de carburant mais aussi du comportement de conduite (freinage, accélération, anticipation...).
Retrouvez l'interview de Pierre-Emmanuel Huet, vainqueur du concours 2019, en cliquant sur ce lien
Retrouvez l'interview de Daniel Pereira, second du concours 2019, en cliquant sur ce lien
Retrouvez l'interview d'Eric Pigeon, demi-finaliste du concours 2019, en cliquant sur ce lien
Retrouvez l'interview d'Eric Godart, demi-finaliste du concours 2019, en cliquant sur ce lien