Les fédérations des transports CGT et FO appellent les conducteurs à une grève reconductible à partir du 25 septembre 2017. Elles demandent le retrait de la réforme du Code du travail, qui va, selon ces syndicats, accroître le dumping social exercé par les entreprises de transport routier. La CFDT Routes a décidé de jouer cavalier seul et appelle à une mobilisation le 18 septembre.
Les organisations syndicales CGT et FO Transports dénoncent notamment l'absence de représentation syndicale dans les entreprises de 1 à 20 salariés, et la possibilité de mener des négociations d'accords dans les entreprises au détriment de la convention collective, qui aboutiront à « des attaques frontales sur la fiche de paie ». « Les ordonnances vont permettre de s’attaquer aux primes, notamment d’ancienneté, sans que la convention collective devienne un socle de discussion », a expliqué Jérôme Vérité, secrétaire général de la CGT Transports.
La CGT et FO Transports mettent en parallèle la question du dumping social et de la directive européenne sur les travailleurs détachés. « On a un président de la République qui abandonne le secteur du transport routier au dumping social à l’échelle européenne et qui en plus va permettre dans ce secteur-là d’attaquer frontalement la fiche de paie des conducteurs routiers français », dénoncent de concert Jérôme Vérité, secrétaire général de la CGT Transports et Patrice Clos, secrétaire général de FO Transports. En cause, la séparation de la question du transport routier dans la directive européenne sur les travailleurs détachés, ce secteur étant traité indépendamment. « Il ferait mieux de dire qu’il souhaite que les routiers français finissent par être payés au même tarif que les autres salariés européens et notamment de l’Est », déplore Jérôme Vérité.
Les dépôts de carburants ciblés
Fortes de la mobilisation réussie en 2016 dans le cadre de la loi El Khomri, les deux fédérations appellent à une grève reconductible à partir du lundi 25 septembre au matin (ou dimanche 24 septembre au soir). «Ce sera une grève qui aura des conséquences très concrètes sur l'économie française», préviennent-elles. «Bien évidemment les dépôts de carburants seront une cible». Comme ce fut le cas lors de la contestation contre la loi El Khomri, en mai 2016.
Les syndicats de salariés se montrent majoritairement réticents à la réforme du code du travail, mais manifestent en ordre dispersé : la CFDT Routes appelle à une mobilisation le 18 septembre, avec des barrages filtrants. La fédération dénonce la mort du code du travail, la précarisation à outrance et les contrats de chantier et un « massacre dans les TPE/PME ».
Le patronat ne dit pas non
Un avis que ne partage pas l'OTRE, organisation patronale des PME du transport routier : « L’OTRE soutient sur le fond ces projets en se félicitant de la rapidité et de la détermination avec laquelle l’exécutif entend les mettre en place. Cela répond, sans doute pour la première fois, aux préoccupations des TPE et PME souvent oubliées dans les réformes engagées ces trente dernières années ».
A lire dans le numéro d'octobre les revendications dans le détail des organisations syndicales.
Les organisations syndicales CGT et FO Transports dénoncent notamment l'absence de représentation syndicale dans les entreprises de 1 à 20 salariés, et la possibilité de mener des négociations d'accords dans les entreprises au détriment de la convention collective, qui aboutiront à « des attaques frontales sur la fiche de paie ». « Les ordonnances vont permettre de s’attaquer aux primes, notamment d’ancienneté, sans que la convention collective devienne un socle de discussion », a expliqué Jérôme Vérité, secrétaire général de la CGT Transports.
La CGT et FO Transports mettent en parallèle la question du dumping social et de la directive européenne sur les travailleurs détachés. « On a un président de la République qui abandonne le secteur du transport routier au dumping social à l’échelle européenne et qui en plus va permettre dans ce secteur-là d’attaquer frontalement la fiche de paie des conducteurs routiers français », dénoncent de concert Jérôme Vérité, secrétaire général de la CGT Transports et Patrice Clos, secrétaire général de FO Transports. En cause, la séparation de la question du transport routier dans la directive européenne sur les travailleurs détachés, ce secteur étant traité indépendamment. « Il ferait mieux de dire qu’il souhaite que les routiers français finissent par être payés au même tarif que les autres salariés européens et notamment de l’Est », déplore Jérôme Vérité.
Les dépôts de carburants ciblés
Fortes de la mobilisation réussie en 2016 dans le cadre de la loi El Khomri, les deux fédérations appellent à une grève reconductible à partir du lundi 25 septembre au matin (ou dimanche 24 septembre au soir). «Ce sera une grève qui aura des conséquences très concrètes sur l'économie française», préviennent-elles. «Bien évidemment les dépôts de carburants seront une cible». Comme ce fut le cas lors de la contestation contre la loi El Khomri, en mai 2016.
Les syndicats de salariés se montrent majoritairement réticents à la réforme du code du travail, mais manifestent en ordre dispersé : la CFDT Routes appelle à une mobilisation le 18 septembre, avec des barrages filtrants. La fédération dénonce la mort du code du travail, la précarisation à outrance et les contrats de chantier et un « massacre dans les TPE/PME ».
Le patronat ne dit pas non
Un avis que ne partage pas l'OTRE, organisation patronale des PME du transport routier : « L’OTRE soutient sur le fond ces projets en se félicitant de la rapidité et de la détermination avec laquelle l’exécutif entend les mettre en place. Cela répond, sans doute pour la première fois, aux préoccupations des TPE et PME souvent oubliées dans les réformes engagées ces trente dernières années ».
A lire dans le numéro d'octobre les revendications dans le détail des organisations syndicales.