Les candidats aux régionales donnent priorité au transport ferroviaire

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Hélène Mandroux (PS) : "l'aménagement du territoire passe par un meilleur maillage ferroviaire"

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En matière de transport, la compétence des régions porte essentiellement sur le mode ferroviaire via les TER. Dans leur campagne, les candidats aux régionales se polarisent donc sur le rail et ont tendance à délaisser les autres modes.

Depuis que la compétence sur le transport express régional (TER) leur est échue, le poste "transports" se taille la part du lion dans les dépenses des conseils régionaux. En Nord-Pas-de-Calais, par exemple, le quart du budget annuel est consommé par les TER. En Alsace, 206 millions d'euros seront alloués au rail en 2010 sur l'enveloppe de 215 millions d'euros consacrée aux déplacements.

 

"Les autres moyens de locomotion (route, aérien, fluvial) se partagent les miettes restantes du gâteau budgétaire", observe L'Alsace.fr. Seuls 6,2 millions d'euros iront au transport routier. "Il n'y a plus de volet "routes" dans le contrat de projets État-Région 2007-2013, relève le journal en ligne. La répartition des compétences se clarifie : le fer à la région, la route aux départements".


La mobilité des personnes et le mode ferroviaire

Et l'Alsace n’est pas un cas isolé. Du coup, le discours des candidats aux élections régionales tend à se polariser sur la mobilité des personnes et sur le mode ferroviaire. Dans le Midi Libre, Hélène Mandroux, tête de liste officielle du Parti socialiste en Languedoc-Roussillon, résume : "l'aménagement du territoire passe par un meilleur maillage ferroviaire".

La volonté de Michel Hunault, vice-président Nouveau Centre du conseil régional Pays-de-la-Loire en charge de la commission aménagement, infrastructures, transports et déplacements, est de donner la priorité aux infrastructures qui "représentent 40% des investissements de la région". Avec, en ligne de mire, la réouverture de la ligne Nantes-Châteaubriant avec le tram-train, signale Ouest-France.

Candidat Front de Gauche en Rhône-Alpes, Antoine Fatiga plaide pour la Transalpine fret et voyageurs : "l'État doit financer les infrastructures ferroviaires en faisant payer à chaque mode ses véritables coûts. Ces mesures prendront mieux en compte l'environnement, la relocalisation de l'économie au service de l'emploi local et le transfert des marchandises de la route vers le rail ou le fluvial, assène celui qui est aussi le responsable de la CGT Transports régionale. En Savoie, nous disons "non" au contournement autoroutier de Chambéry et "non" à l'utilisation de la galerie de sécurité du tunnel du Fréjus comme voie de circulation".


Remettre à sa place la Seine

Cécile Duflot, tête de file Europe Écologie en Ile-de-France, veut "remettre à sa place la Seine […] La desserte fluviale de la capitale depuis les ports de Bonneuil-sur-Marne et Gennevilliers est très rapide. On peut ensuite imaginer une desserte de proximité avec des véhicules électriques" affirme-t-elle sur La Tribune.fr.

Son alter ego en Alsace, Jacques Fernique, se plaint : "On ne peut pas continuer comme cela. La taxe poids lourds, ça va bientôt devenir l'Alsacienne !"

Une exception en Franche-Comté : la tête de liste UMP Alain Joyandet se réjouit dans son blog de l'inscription de l'autoroute Langres-Vesoul au schéma national des infrastructures de transport. Une décision "très importante pour les milliers d'emplois industriels de la région", reconnaît-il. D'autant qu'elle représente aussi, aux yeux du secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie, une victoire sur le gel autoroutier décidé par le Grenelle de l'environnement !

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