L'info. Le 7è sommet Choose France s’est déroulé au château de Versailles le 13 mai. Une journée cloturée par une intervention d’Emmanuel Macron qui a vanté l’attractivité de la France et les dernières réformes engagées devant 180 industriels internationaux présents pour l'occasion.
”Lorsqu’un investisseur choisit la France, c’est bon pour l’emploi et pour la vie de nos régions. Voilà pourquoi je porte la stratégie Choose France qui a fait de la France le pays le plus attractif d’Europe. Nous allons battre aujourd’hui un nouveau record ! 56 projets, 15 milliards d’euros d’investissements et 10 000 emplois créés ! C’est le fruit des réformes opérées depuis 2017”, a t-il martelé .
Flotte verte. Parmi ces 56 projets annoncés, dix concernent le transport parmi lesquels la démarche de l’armateur danois DFDS de verdissement de sa flotte opérant entre Calais, Dunkerque et Douvres. Un projet pour lequel, il prévoit de mobiliser 1 milliard d'euros (Md €) notamment pour aider à l’électrification des ports de Calais et Dunkerque.
Toujours au port de Dunkerque, le sud-coréen ENCHEM, spécialisé dans les composants pour batteries, compte ouvrir un site de production d’électrolyte pour lequel il prévoit un investissement de 57 millions d'euros (M€) et la création de 100 emplois d’ici 2027
Du stockage d'énergie. Autre projet, celui du japonais NIDEC qui envisage l’ouverture d’une nouvelle usine à La Fouillouse près de Saint-Etienne, destinée à la production de systèmes de stockage stationnaires par batteries, équipement stratégique pour l’intégration des énergies renouvelables dans les réseaux électriques, à l’électrification des ports et à la recharge des véhicules électriques.
Un site qui intégrera des ressources de recherche et développement et qui, grâce à la mise en place de technologies solaires et géothermiques, sera neutre en émissions.. A la clé, la création de 115 emplois pour un investissement 17 M€.
Réunir le fret lourd. Dans le secteur aérien, l’américain Fedex veut accroitre sa capacité avec un nouveau complexe sur l’aéroport de Paris-CDG. Une strucutre au sein de laquelle l’expressiste souhaite réunir ses opérations de fret lourd.
Pour cela, il réalisera des travaux, pour permettre notamment des opérations de tri, pour un montant de 30 M€;
Logistique & cloud. Côté, chargeur, l’américain Amazon investira 1,2 Md € pour renforcer son réseau logistique et soutenir le développement de l’infrastructure cloud d’Amazon Web Services. Une démarche qui devrait aboutir à la création de 3 000 emplois en CDI.