À l'instar des obligations qui touchent le transport routier, janvier 2019 marquera également un tournant pour les opérateurs du transport aérien et les États. En effet, les uns comme les autres devront suivre et déclarer leurs émissions de CO2 liées à l'aviation internationale. Un accord a été obtenu en ce sens le 27 juin par les États membres de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI).
Il porte notamment sur les normes et pratiques qui vont permettre d'avancer concrètement sur la mise en œuvre du dispositif mondial de compensation des émissions de CO2 de l'aviation, le Corsia (Carbon Offsetting and Reducing Scheme for International Aviation), avant 2020.
La France volontaire pour la première phase
Salué par les ministres Nicolas Hulot et Élisabeth Borne, l'accord accompagne aussi les avancées technologiques et notamment l'adoption de carburants moins polluants dans le transport aérien.
La France s'est portée volontaire pour la première phase de Corsia pouvant permettre de compenser la majorité des émissions liées à l'aviation internationale à partir de 2021.