Les quatre partenaires sont Voies navigables de France, Haropa, GRT Gaz et la Banque des Territoires et il ont franchi une étape le 31 mars 2021 en officialisant au cours du webinaire « Vert le fluvial » une convention de partenariat pour une durée de deux ans, pour la mise en œuvre de ce projet.
Pour Stéphane Raison, préfigurateur-directeur général de Haropa : « Signer cette convention est un signal important. Nous portons une ambition extrêmement forte au sein de Haropa en matière de report modal. Nous sommes certains que le fleuve Seine est un lien essentiel pour desservir la région parisienne. Ce partenariat est une des pierres du futur projet stratégique pour partir à la reconquête de nos marchés qui sont français dans le cadre de la fusion des trois ports ».
Recherche de synergie entre les modes
Dans un premier temps, le programme vise à « identifier les solutions techniques les plus pertinentes pour les différents usages du fleuve, parmi lesquelles le gaz naturel, l’hydrogène, l’électricité et les carburants de synthèse avancés. En concertation avec les acteurs du secteur énergétique et du fluvial, il s’agira, dans un deuxième temps, de définir une stratégie de déploiement de l’offre d’avitaillement ».
Cette mise à disposition de carburant le long des berges de la Seine vise en premier lieu le transport fluvial, mais des synergies seront aussi recherchées avec les autres modes : routier, maritime, ferroviaire.
Fin 2021 et début 2022, les partenaires du projet publieront deux documents pour orienter les choix des décideurs, publics ou privés, qui souhaiteraient déployer des stations de carburants alternatifs à proximité de la voie d’eau.