Pour North Sea Port, issu de la fusion des ports belge de Gand et néerlandais de Terneuzen et Flessingue, l’année 2021 s'achève avec un trafic maritime très nettement reparti à la hausse en atteignant 68,94 Mt avec une progression de +5,46 Mt et +8,6 % par rapport à 2020. Sur le total, l’import représente 49,96 Mt, soit une part de 72 %.
En 2020, le trafic maritime de North Sea Port avait chuté de 11 % passant de 71,5 Mt à 63,5 Mt, l’écart à combler par rapport à 2019 n’est plus que de 4 %.
Une croissance portée par les vracs secs
Les vracs secs, flux principal de North Sea Port, ont été le moteur de cette reprise. Ils ont augmenté de 11,8 % pour s’élever à 36,42 Mt, soit 52 % du trafic total. C’est mieux qu’en 2019. Le même constat vaut pour le trafic roulier, qui fait un bond de 36,4 % à 3,64 Mt.
Les diverses conventionnelles (9,55 Mt, soit +2,1 %) et les vracs liquides (16,7 Mt, soit +3,2 %) ont eux aussi contribué à la croissance mais le regain d’activité dans ces secteurs reste limité au vu des pertes subies en 2020. Les vracs liquides étaient à 20,1 Mt en 2019, les diverses conventionnelles à 11 Mt.
Les conteneurs, qui avaient continué à croître en 2020, ont dû céder 2,8 % et ont fini l’année sur un score de 2,60 Mt. Ils augmentent toutefois de 27 % en nombre d’unités à 262 000 EVP.
Les flux maritimes ont concerné l’Europe pour 61 % des volumes. L’Amérique du Sud intervient pour 17 %, l’Amérique du Nord pour 12 %. L’Afrique (5 %) devance l’Asie (3 %) et l’Océanie (2 %). La Russie est restée le principal partenaire commercial de North Sea Port, devant le Brésil, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et la Suède. La France se classe neuvième.
Un rebond de 9 % pour le trafic fluvial
Le trafic fluvial n’aura eu besoin que d’une seule année pour se rétablir entièrement. Il a rebondi de 9 % et s’élève à 59,7 Mt, niveau comparable à celui de 2019. En 2020, il avait chuté de 6 % reculant de 60 à 54,8 Mt.
Les chargements ont enregistré une croissance de 14 % et représenté 59 % du volume de marchandises traité par la navigation intérieure, qui reste le mode de transport dominant dans les relations entre North Sea Port et son hinterland.
En additionnant maritime et fluvial, le total se monte à 128,6 Mt, soit 10,3 Mt de plus qu’en 2020.
Le port estime que les perspectives sont positives pour la suite de l’année 2022. Outre une conjoncture économique positive, le port table notamment sur le démarrage d’activités nouvelles sur les nombreux terrains donnés en concession ces dernières années. Après le record de 76,4 hectares en 2020 (malgré la crise sanitaire), 55 ha additionnels ont été attribués pour de nouveaux investissements.