Le 18 février, le Parlement et le Conseil européens ont signé un accord portant sur la réduction de 30 % d'ici à 2030 des émissions de dioxyde de carbone (CO2) des camions. Faisant suite à celui trouvé en décembre dernier, cette diminution de 30 % concernera les nouveaux véhicules et sera calculée par rapport à 2019. "Cet accord répond à la volonté d'atteindre son objectif d'une réduction des gaz à effet de serre d'au moins 40 % d'ici 2030, par rapport aux niveaux de 1990, conformément à l'Accord de Paris sur le climat", a rappelé Miguel Arias Cañete, Commissaire européen chargé de l'action pour le climat et de l'énergie.
Insuffisant pour les associations
Un commentaire qui ne semble pas convaincre le réseau d’associations Action Climat, qui a immédiatement réagi à ce vote, estimant que les objectifs retenus demeurent "bien en deçà de la trajectoire nécessaire pour que le secteur contribue au respect de l’Accord de Paris, qui implique une réduction de ces émissions d’au moins 50 % en 2030".
Saluant le signal envoyé par l’Union européenne aux constructeurs, elle estime néanmoins que "pour sortir du diesel par le biais d’un seuil minimum de vente de camions à faibles émissions en 2025, celui-ci reste non contraignant et des dérogations aux objectifs de réduction fixés restent possibles pour l’industrie jusqu’à cette date".