Selon une étude, réalisée auprès de 24 258 clients issus de 21 pays, par l’institut allemand d’études de la consommation GfK pour le spécialiste de la livraison de colis DPD, 70 % des Européens cesseraient de commander en ligne des articles britanniques, si ceux-ci devenaient plus chers, à cause du Brexit. Inversement, 69 % des Britanniques cesseraient de leur côté de commander en ligne sur le continent.
Des temps de livraison plus longs
Selon DPD, qui se prépare depuis des mois à différents scénarios autour du Brexit, les coûts de livraison augmenteraient de façon drastique entre la Grande Bretagne et le continent en cas de no-deal du fait de nouveaux frais de douane, impôts et frais de gestion. La compagnie estime par ailleurs que les délais de livraison augmenteraient également. "Les destinataires finaux pourraient avoir à payer ces frais avant la livraison, une fois les biens achetés ayant atteint le pays de destination. Les biens seraient retenus jusqu’à ce que ces frais supplémentaires soient réglés, engendrant des étapes supplémentaires et des temps de livraison plus longs", précise DPD dans son communiqué de presse.
Pour parer à ce phénomène, DPDgroup assure avoir trouvé la parade avec une facturation spécifique aux e-commerçants expédiant des colis depuis et vers le Royaume-Uni. "Cette solution permet aux e-acheteurs de payer en ligne les droits de douanes et taxes au moment de leur commande sur le site marchand. Les droits de douanes et taxes étant payés en avance, aucun frais administratif ne sera appliqué. Par conséquent, les colis expédiés avec cette solution entreront immédiatement dans le réseau de DPDgroup à leur arrivée dans le pays de destination, évitant ainsi le temps de rétention pour le dédouanement.", assure DPD.