Reconnu comme un moyen d’améliorer la sécurité routière, l’entretien des routes contribue aussi à réduire l’empreinte carbone globale du mode en y intégrant ses infrastructures. Entre un entretien curatif, tous les vingt ans, et préventif, tous les dix ans, de son réseau, les émissions de gaz à effet de serre (GES) seraient divisées par plus de 10, selon le Centre d’études et d’expertises sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement. Pour arriver à ce résultat, Marc Raynal, directeur du développement, et Alain Hebting, chef de groupe de l’établissement public ont additionné plusieurs postes d’émissions : consommation de granulats et de bitume, flux routiers et énergies nécessaires pour entretenir une voie routière. Au final, les émissions de GES d’un entretien préventif ne représenteraient que 10 % des émissions de GES d’un entretien curatif. « Si l’on mène deux entretiens préventifs sur une période vingt ans, les émissions ne représentent toujours que 20 % des émissions de GES d’un entretien curatif », soulignent les deux responsables. Leurs calculs montrent aussi qu’en matière de coûts, l’entretien préventif serait 10 fois moins cher que l’entretien curatif !
Transition écologique
Entretien routier, premier facteur de décarbonation
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