Le renouvellement de gamme, lors de la sortie de la série 4 Scania, a surtout été perceptible au niveau de la cabine. La précédente datant de plus de 15 ans et n'ayant subi que des modifications mineures. A cette occasion, également, le constructeur suédois inaugurait son concept « modulaire » qui allait lui permettre de décliner plusieurs versions, notamment dans la gamme chantier.
Le renouvellement des modèles a touché aussi les moteurs avec le lancement d'un nouveau 6 cylindres de 11,7 l qui allait être suivi, en 1998, d'une version à course légèrement réduite (10,6 l) et de l'adoption d'injecteur-pompes commandés par l'arbre à cames latéral - une technique issue de la collaboration de Scania avec Cummins. Scania a pu ainsi proposer à certains marchés des moteurs à taux d'émission réduits en anticipation sur l'application des directives européennes.Le moteur Scania DC12 aurait pu être remis en question face au moteur Volvo D12C si la fusion des deux constructeurs scandinaves s'était réalisée. Dans la nouvelle alliance avec Volkswagen, les 6 cylindres DC11 et DC12, ainsi que le nouveau V8 DC16 en cours de lancement, constituent un potentiel technologique de choix. La cabine de la série 4 a fait l'objet d'aménagements intérieurs depuis son lancement, notamment sur la position de la couchette inférieure dans les versions solo et Topline et il y a maintenant 6 versions en cabine avancée routière. Couvrent-elles tous les cas d'utilisation ? Pas totalement pour le patron de GST. Mais y a-t-il un constructeur qui peut prétendre aujourd'hui y être parvenu dans des conditions industrielles viables ?
