Pouvez-vous présenter l’ASTR ?
Sophie Dejoux : Il s’agit d’un groupement national d’achats et de services à destination des transporteurs routiers. Il a été fondé en 1985 à Angers à l’initiative de transporteurs. Aujourd’hui, cette structure sous forme coopérative compte quatre salariées et dix administrateurs, tous transporteurs, et est présidée par Rosette Lejeune. À l’origine, l’ASTR s’adressait aux acteurs du Maine-et-Loire. Désormais, nous fédérons plus de 800 adhérents, tous actionnaires, répartis sur le territoire national avec une dominante sur le Grand Ouest. Il s’agit de structures de toute taille, de l’artisan (150 à 200 adhérents ont moins de cinq poids lourds) à la PME (la moyenne est entre 30 à 80 PL) en passant par des structures avec des flottes de plus de 400 PL. Nous touchons tous les métiers : plateau, benne, frigo, bâché, TP... Les adhérents payent une action de 100€ et une cotisation annuelle de 100 € TTC.
Quel a été votre parcours jusqu’alors ?
S.D. : Angevine, j’ai fait des études dans la communication avant de travailler aux côtés de mon frère dans un magasin de mobilier puis d’évoluer vers le secteur TP (fibre optique). J’ai intégré l’ASTR en février 2022 afin de seconder Catherine Mazoyer alors en arrêt maladie. J’ai alors découvert une vraie communauté.
Quelles sont désormais vos missions ?
S.D. : Il s’agira de faire vivre les partenariats (une vingtaine parmi lesquels Aftral, AS24, AD Poids Lourds, Axxès, cabinet Guémas & Associés...) et toujours de répondre aux besoins de nos adhérents, d’en accueillir de nouveaux, mais aussi de créer des moments d’échanges. Nous serons entre autres sur le salon Solutrans sur un stand mutualisé avec six de nos partenaires. Et nous organisons une convention annuelle à Palma de Majorque (Espagne) du 13 au 15 octobre avec une centaine de fournisseurs et adhérents. L’ASTR gagnant en visibilité, je souhaiterais que l’on travaille davantage sur la communication de notoriété afin d’être mieux identifié. À ce titre, nous pourrions renforcer l’équipe. Autre projet dans les cartons : un déménagement au cours du premier semestre 2024 dans un bâtiment, en construction, toujours à proximité du MIN d’Angers qui sera mutualisé avec d’autres sociétés. De quoi apporter du renouveau !