« Volta Commercial Vehicles ». C’est désormais le nouveau nom de la société qui se faisait appeler Volta Trucks. Le 4 avril, le constructeur de camions électriques a annoncé son retour sur le marché après son dépôt de bilan le 17 octobre dernier. Reprise le 1er décembre par un nouveau propriétaire et de son partenaire financier Luxor Capital, l’entreprise, basée au Royaume-Uni, a relancé son activité à l’aide d’une équipe d’environ 150 salariés. L’idée étant de reprendre la production et la commercialisation des porteurs Volta Zero (16 et 18 tonnes) dans le courant de l’année 2024. « Nous nous attachons à confirmer les commandes de nos clients existants, à reconstituer la chaîne d’approvisionnement, à boucler un financement essentiel et à préparer nos véhicules pour la production en série et la livraison. Nous collaborons étroitement avec tous nos fournisseurs et partenaires pour réaliser ces objectifs. Ce chemin semé d’embûches nous a beaucoup appris, nous rendant plus forts et mieux préparés que jamais », affirme Essa Al-Saleh, PDG de Volta Commercial Vehicles.
Conformes aux normes GSR-2 (General Safety Regulations) devant entrer en juillet prochain, les véhicules font déjà l’objet d’essais en conditions réelles outre-Manche. Volta Commercial Vehicles indique qu’une flotte « plus importante sera disponible au cours du deuxième trimestre pour effectuer des essais également en Allemagne, en France, en Scandinavie et en Autriche ». L’ambition étant de reprendre la production en série courant 2024, avec le partenariat de Steyr Automotive en Autriche. « Ces derniers mois, nous avons revu notre business plan initial pour le rendre plus efficient, en mettant l’accent sur une mise sur le marché rapide, l’efficacité et la rentabilité des capitaux. Le nouveau Volta Trucks proposera ainsi un châssis cabine innovant, complété par des services de maintenance personnalisés et des partenariats avec des carrossiers certifiés. Nous pensons que cela soutiendra au mieux les besoins immédiats de nos clients et facilitera la transition vers l’électrification », explique Essa Al-Saleh.