Victor Brangeon : Nous avions rencontré les membres de The SeaCleaners dont Yvan Bourgnon, skipper, qui avait remporté la Transat Jacques-Vabre en 1997 avec son frère Laurent Bourgnon, lors du Salon IFAT (salon de l’environnement et du traitement de l’eau en Allemagne). Nous nous sommes retrouvés sur des valeurs communes, à savoir le respect des hommes, le respect de l’environnement, l’authenticité et la volonté d’entreprendre. Nous avons partagé nos idées techniques et notre approche environnementale, avons très vite pris la décision de signer une convention de mécénat avec The SeaCleaners.
V. B. : Nous avons demandé à Yvan Bourgnon, navigateur à l’origine de la création de The SeaCleaners, de venir présenter le projet de son ONG à l’ensemble de nos cadres lors de notre convention de fin d’année. Ils l’ont tous approuvé en le trouvant très raccord avec les valeurs du groupe Brangeon. Ce projet consiste à élaborer un navire innovant, appelé Manta, équipé d’une usine à bord afin de collecter et de valoriser des macrodéchets plastiques flottants. Le Manta sera mis à l’eau en 2024. L’appropriation du projet par nos équipes s’est donc faite de manière naturelle et fluide. Nous avons décidé d’apporter à The SeaCleaners des ressources mais aussi des compétences en mettant à leur disposition nos salariés qui sont capables de récupérer les déchets, de les trier et de les recycler. Ce projet fédère les équipes et booste notre marque employeur.
V. B. : Oui. À terme nous prévoyons même de consacrer davantage de budget au mécénat, notamment en soutenant des acteurs locaux de la biodiversité. Et nous comptons bien entendu maintenir notre budget mécénat en 2021 malgré la crise sanitaire car agir pour l’intérêt général est inscrit dans l’ADN du groupe Brangeon.