Izaskun Bilbao Barandica, eurodéputée du Parti nationaliste basque (PNV), membre de la commission des transports et du tourisme au Parlement européen, a demandé à la Commission européenne d’enquêter sur une société lettonne, contrôlée par un investisseur suédois, qui emploie des chauffeurs philippins dans des conditions précaires, et de la sanctionner. L’eurodéputée s’appuie sur un reportage de la chaîne Euronews, qui dénonce une situation proche de l’esclavage : des salaires de 640 euros par mois auxquels s’ajoutent des frais de repas de 20 euros par jour, un séjour permanent dans les cabines avec des contrats temporaires. « Il faut en finir avec les entreprises boîtes à lettres dans le transport routier de marchandises, car elles exploitent les personnes embauchées et dégradent les conditions de travail dans tout le secteur », a déclaré Izaskun Bilbao sur son compte Twitter. L’eurodéputée, qui soutient régulièrement les intérêts espagnols en matière de TRM dans les instances européennes, est un fervent défenseur du nouveau paquet Mobilité, « qui renforce les outils communautaires pour combattre l’exploitation et empêcher la concurrence par le pire moyen possible, celui de la précarité. Nous voulons établir les conditions pour que ces activités n’existent pas dans l’Union européenne ».
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Une eurodéputée dénonce une entreprise « boîte à lettres »
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