Le 14 septembre, l’État et l’OPCO se sont engagés pour trois ans au travers d’une Convention d’objectifs et de moyens. Sur le village des métiers de la mobilité du Salon Worldskills France 2023, Carole Grandjean, ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels, Bertrand Mazeau, président d’OPCO Mobilités et Patrice Omnes, directeur général, ont signé ce contrat visant à favoriser la formation aux métiers des transports et des mobilités. « Signer notre convention lors des Worldskills France 2023 est un symbole important. Cela témoigne de l’engagement de notre OPCO pour la promotion et la valorisation des métiers de l’automobile, de la logistique, des services et du transport », se réjouit Bertrand Mazeau.
La convention signée se focalise sur quatre grands axes de travail. D’une part, la volonté de déployer une action globale en lien avec la transition énergétique et environnementale. Dans ce cadre, l’OPCO va renforcer l’accompagnement lié aux transformations énergétiques, développer les plans autour de la gestion des emplois et des parcours professionnels en entreprises. Ce seront à terme 1 200 entreprises qui pourront en bénéficier chaque année. Un deuxième axe vise à consolider le développement de l’apprentissage. Deux pistes d’action sont prioritaires : la consolidation des acquis et l’amélioration de la qualité. Pour y parvenir, OPCO Mobilités va renforcer les dispositifs de formation des tuteurs et maîtres d’apprentissage, et accroître le soutien financier aux CFA. Pour pallier les difficultés de développement, la convention prévoit d’amplifier les actions de promotion des métiers et de développer les outils mis à disposition de ses partenaires. L’OPCO souhaite tout particulièrement mettre l’accent sur la féminisation des métiers de la mobilité. Enfin, le dernier axe de travail de cette convention réside dans le renforcement de la prospective. Dans ce cadre, les moyens affectés à ces actions seront accrus et l’observatoire d’OPCO Mobilités sera développé. L’opérateur publiera également une série d’études sectorielles (études 360°) « visant à mieux identifier les raisons de ces difficultés pour proposer des réponses adaptées à chaque branche, et des actions de promotion des métiers globales ou sectorielles seront accentuées ».