L’union internationale des transports routiers, IRU, avait décidé de prolonger la validité des carnets TIR, attribués entre février et fin avril et arrivés à échéance pendant la crise sanitaire. Selon la fédération des transporteurs routiers polonais ZMPD, la Russie n’accepterait pas dans la pratique les carnets TIR expirés. « Il n’y a pas de problèmes avec la Biélorussie, avec la Pologne ou la Turquie, souligne la fédération. La Biélorussie accepte que les carnets soient utilisés entre le 3 août et le 30 septembre, même s’ils sont expiré, mais on constate des problèmes entre la Russie et l’Ukraine. Actuellement, le seul moyen d’entrer en Russie est de passer par la Biélorussie. » D’après la fédération, les gouvernements des deux pays ne se sont officiellement pas prononcés sur cette mesure, et les autorités douanières concernées n’acceptent pas dans la pratique les carnets TIR arrivés à échéance. Aux points de contrôle internes à la Russie, les carnets TIR arrivés à échéance seraient acceptés sans problème, toujours selon la fédération polonaise. La Russie, qui était sortie de l’accord TIR fin 2013 afin de mettre sur pied un système de contrôle douanier propre à la Fédération, avait réintroduit leur usage en mai 2015. Les carnets TIR permettent le transit sans contrôle douanier de cargaisons plombées. La suppression des carnets TIR avait conduit à un fort renchérissement du coût des transports routiers entre l’Union européenne et le Kazakhstan.
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Rejet des carnets TIR expirés pour cause de Covid
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