L.N’D. : J’ai choisi la forme juridique SAS car elle me paraissait être celle offrant la plus grande liberté. Je ne voulais pas être bloquée pour une histoire de rémunération de gérant. Avec une SAS, le président peut notamment décider de son mode de rémunération : mandataire salarié, mandataire non salarié et ensuite faire valider son choix dans le procès-verbal de l’assemblée générale. De plus, une SAS me paraissait afficher plus de sérieux qu’une SARL, notamment aux yeux de nos clients dans l’alimentaire comme Carrefour ou Intermarché.
L.N’D. : Si je fais évoluer ma forme juridique, ce sera en rapport avec notre chiffre d’affaires. Lorsque notre activité sera assez importante, j’envisage de créer une holding et des structures pour chaque activité : transport, logistique et commissionnaire de transport. C’est un projet pour les années à venir. Lorsqu’il se concrétisera, je m’entourerai de notre expert-comptable, commissaire aux comptes et avocat.
L.N’D. : Oui, j’ai passé le diplôme de commissionnaire de transport en 2016, afin de diversifier nos activités. Ce sont nos clients de l’alimentaire qui nous sollicitent pour cette activité ; cela nous permet de leur proposer un service supplémentaire. Ils ont ainsi la garantie d’avoir, quoi qu’il arrive, un transporteur qui s’occupe de leur fret.
L.N’D. : J’ai arrêté l’activité de commissionnaire en 2018, car c’était devenu trop compliqué à gérer avec nos autres impératifs. Mais je vais la relancer à présent. Notre travail de commissionnaire était auparavant intégrées à 2L Transports, mais je suis en train de créer une SASU pour la reprendre.
L.N’D. : J’ai opté pour la SASU car elle découle de la SAS, donc la création est plus rapide. Cela me permet également d’anticiper la suite. La SASU va me permettre d’avoir des fonds, qui me seront utiles le jour où je souhaiterai acquérir un bien immobilier, car cela sera plus facile d’accéder à un prêt bancaire. Pour moi, le choix des formes juridiques doit se faire en fonction des projets envisagés.
L.N’D. : En effet, c’est un gros avantage de connaître ces sujets. Je conseillerais de s’entourer d’avocats, de commissaires aux comptes, d’experts-comptables expérimentés… qui aident à passer des paliers de développement dans l’entreprise. Une chambre de commerce et d’industrie (CCI) peut aussi fournir des renseignements dans un premier temps. Et c’est très important d’être épaulé par une équipe solide, qui aide à faire des choix réfléchis.