Plateforme chargeurs/transporteurs : Convargo veut révolutionner le transport

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Maxime Legardez, fondateur de Convargo.

Crédit photo © Convargo
La plateforme Convargo entend connecter les expéditeurs et les transporteurs. Son fondateur, Maxime Legardez, détaille sa stratégie commerciale. Dès son lancement en septembre, Convargo sera gratuite pour les transporteurs. 

L'Officiel des Transporteurs : Vous lancez votre plateforme de mise en relation entre chargeurs et transporteurs début septembre. Quelle est votre ambition ?

Maxime Legardez : Notre outil est une plateforme qui entend connecter les expéditeurs et les transporteurs. Il vise à créer de la valeur pour les deux parties. Pour les transporteurs, nous apporterons du fret en temps réel et une garantie d’être payés sous 30 jours pour sécuriser leur trésorerie. L’expéditeur aura accès au profil du conducteur et pourra suivre en temps réel toutes les étapes de l’acheminement de sa marchandise sur la plateforme Convargo.

J’ai annoncé une levée de fonds de 1,5 M€ auprès d’investisseurs tels que Xavier Niel et Jacques-Antoine Granjon. Des personnalités influentes du transport comme François Bourgeois, le fondateur de Teleroute, et Roger Crook, ancien CEO de DHL Global Freight Forwarding, sont entrés au capital. À ce jour, Convargo compte 15 salariés ; nous serons 20 en septembre.


L'OT : Des sociétés comme Shippeo ou Chronotruck sont déjà présentes sur ce marché. Comment comptez-vous vous différencier ?  

M.L. : Certains fournissent des outils de tracking, d’autres se positionnent sur la mise en relation pour apporter du fret supplémentaire. Convargo veut révolutionner le transport avec une approche globale. Nous travaillons déjà avec un assureur pour proposer un maximum de garanties en cas de vol de fret.

Nul ne pourra s’inscrire au hasard sur Convargo. Les transporteurs seront audités et recrutés par nos soins. À ce jour, une centaine de clients potentiels (TPE/PME, industriels de l’agroalimentaire) nous ont contactés. Notre outil sera gratuit pour le transporteur. En revanche, une commission sera prélevée sur l’expéditeur. 


L'OT : Ne risquez-vous pas d’être un concurrent frontal des commissionnaires ?

M.L. : Certains commissionnaires nous ont déjà contactés car ils sont intéressés par notre plateforme. Je précise que nous travaillons déjà avec une avocate spécialisée en droit des transports.

Sur ce sujet, nous prendrons  la décision la meilleure pour garantir notre développement. Il n’est pas exclu que l’on devienne commissionnaire de transport. Nous misons d’emblée sur la France et sur l’Union européenne à partir du second semestre 2017. 

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