Les adhérents de l’Union TLF se sont retrouvés en assemblée générale le 2 juillet. L’occasion pour les dirigeants de communiquer sur une enquête de conjoncture « maison », à l’image de celle que la FNTR a effectué à quatre reprises. Premier enseignement de cette étude : « 53 % des entreprises ont exercé moins de 50 % de leur activité » et « pour 10 % d’entre elles l’arrêt de l’activité était total ».
Depuis la sortie du confinement, près de 54 % des entreprises interrogées déclarent avoir encore recours au dispositif de chômage partiel. Comme on pouvait s’y attendre, difficile de faire passer en pied de facture les surcoûts liés au Covid : les deux tiers des répondants l’ont confirmé. Résultat : plus de la moitié des personnes interrogées (56 %) déclarent avoir une trésorerie tendue. Les chefs d’entreprise (près de 58 %) n’ont pas l’intention d’actionner le levier du recrutement. L’Union TLF rebondit sur les commentaires présidentiels en lien avec la Convention citoyenne d’où il ressort que le camion est encore brocardé et visé par les tenants de nouvelles fiscalités.
Pas question de penser développement durable au mépris de la compétitivité des entreprises du secteur, dit en substance l’Union TLF. « Nous attendons des pouvoirs publics qu’ils misent enfin sur nous, sur nos métiers […] pour nous aider à passer ce choc », déclare Éric Hémar, le président de l’Union TLF.