Amélioration de la qualité de l’air oblige, les poids lourds commercialisés avant 2011 et roulant au diesel ou les véhicules utilitaires légers (VUL) à l’essence se verront interdire l’entrée des grandes métropoles de plus de 150 000 habitants.
Cette mesure concerne les véhicules Euro 2, 3 et 4, conformément à la loi climat et résilience qui instaure en France une trentaine de nouvelles zones à faibles émissions (ZFE) pour les plus grandes collectivités, à l’instar de celles déjà mises en place notamment à Grenoble, Lyon, Paris et dans le Grand Paris. Une dizaine d’autres sont en création d’ici la fin 2021.
Une solution d'avenir
L’interdiction des véhicules les plus âgés va toucher plus particulièrement les transporteurs spécialisés dans les déménagements, les travaux publics, ou encore le transport sous température dirigée, comme le rappelait, Jean-Christophe Gautheron, secrétaire général de l’OTRE Auvergne-Rhône-Alpes lors du salon Solutrans du 16 au 20 novembre 2021 à Lyon. Ce dernier participait à une conférence consacrée au rétrofit des véhicules diesel par une motorisation au bioGNV.
Cette solution a de l’avenir puisqu’elle contribue à rallonger la vie des véhicules anciens tout en utilisant une énergie renouvelable obtenue à partir des déchets. L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) y consacre d’ailleurs un livre blanc qui sera publié en avril 2022.
Lire l'intégralité de l'article (accès réservé) dans L'Officiel des Transporteurs n°3095 du 21 janvier 2022.