Amorcées en 2014, les discussions sur l’égalité professionnelle ont abouti à un accord le 4 juin. Paraphé en juillet par les partenaires sociaux, il « pose les jalons d’un travail global qui va se poursuivre dans les prochains mois et prochaines années dans la branche », indique Florence Berthelot, déléguée générale de la FNTR. Le document suit avant tout un objectif pédagogique puisqu’il rappelle les obligations des entreprises et suggère des méthodes pour améliorer la situation. Sur la base d’éléments annuels de l’observatoire des métiers du transport et de la logistique, l’OPTL, cet accord fait également l’état des lieux de la situation globale de la branche en matière d’effectifs femmes-hommes, en fonction des différents secteurs d’activité. « Même si certains métiers, comme la conduite, regroupent peu de femmes, les écarts salariaux à poste égal dans la branche s’avèrent assez réduits par rapport à d’autres secteurs, note Florence Berthelot. Bien sûr, des écarts subsistent mais il faut maintenant tendre vers une logique qui se rapproche le plus possible d’une égalité. » Pour l’OTRE et la FNTR, cet accord affiche très clairement la position de la branche en matière d’égalité femmes-hommes. « Il est important pour une branche qui réunit plus de 700 000 salariés de bien réaffirmer que la lutte contre les discriminations est une priorité, indique Jean-Marc Rivera. Cet accord a un autre but : l’attractivité. Nos métiers, plus opérationnels, pourraient avoir une connotation très masculine, mais ils sont tout à fait accessibles aux femmes. Il faut le rappeler. » Nous reviendrons plus en détail sur cet accord dans l’Officiel des transporteurs n° 3037.
Actualités
Les premiers jalons d’un accord
Article réservé aux abonnés