« L’héritage » des Jeux olympiques semble se profiler. Alors que de nombreuses règles sont en vigueur pour encadrer la circulation pour les JOP, la mairie de Paris a annoncé la création d’une zone à trafic limité (ZTL) à l’automne. Elle concernerait les quatre premiers arrondissements de Paris, mais pourrait aussi inclure les îles et les quais hauts rive droite, selon la décision de la préfecture de police. Dans le cadre de cette ZTL, le trafic de transit est interdit et plusieurs types de dérogations – sans justificatif, avec justificatif permanent et avec justificatif ponctuel – sont proposés pour les véhicules officiels, taxis, entreprises domiciliées dans la zone, etc. Il est précisé que « les professionnels intervenant dans la zone – dont les livreurs ; des titulaires d’une autorisation d’occupation temporaire (déménagement, dépôt de bennes)… » pourront accéder à une dérogation avec justificatif ponctuel. Dans ce contexte, le Syndicat national des transports légers demande à la Mairie de Paris d’exclure des restrictions de circulation les activités de course, de messagerie et de livraison urbaine du dernier kilomètre. La fédération avance plusieurs arguments qu’elle souhaite porter à l’attention de la Mairie : la ZTL complexifierait et allongerait les temps de travail des livreurs, du fait des restrictions d’accès et des contrôles, et elle reporterait le transit sur les routes périphériques, créant ainsi de nouveaux points de congestion. La mise en place de la zone à trafic limité introduirait également une charge administrative supplémentaire avec les justificatifs demandés et, enfin, cela aurait un coût économique.
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Le SNTL demande d’exclure les livraisons des restrictions
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