Le 24 avril, le Parlement européen a adopté les nouvelles règles relatives aux orientations pour le développement du réseau transeuropéen de transport (RTE-T). Les députés ont voté cette mise à jour par 565 voix pour, 37 voix contre et 29 abstentions. Selon cette nouvelle mouture de texte, les principales infrastructures du RTE-T devront être achevées d’ici fin 2030. « S’il est mis en œuvre comme prévu, ce règlement permettra au transport ferroviaire de concurrencer le transport routier. Il incombe maintenant à la Commission de veiller à ce que les États membres remplissent leurs obligations et, s’ils n’agissent pas en conséquence, d’exercer sur eux des pressions nécessaires », déclare Barbara Thaler, rapporteure du projet de révision au Parlement européen. Les transporteurs pourront plus aisément recourir à des liaisons rail-route pour acheminer du fret dans toute l’Europe. Parmi les projets concernés, on retrouve notamment le tunnel de base du Brenner reliant l’Autriche et l’Italie et le tunnel Lyon-Turin reliant France et Italie. Les marchandises embarquées sur la partie ferroviaire du RTE-T pourront circuler à une vitesse minimale garantie de 100 km/h. En outre, des places de stationnement sécurisées seront aménagées le long des grands axes routiers de l’UE, au moins tous les 150 km. Ce qui permettra de garantir de meilleures conditions de repos aux conducteurs de camions. L’ensemble des projets du RTE-T devront être finalisés à l’horizon 2050, avec un point intermédiaire en 2040.
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Le Parlement actualise les lignes directrices
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