Engagé depuis de longues années dans la transition énergétique, le groupe drômois vient de décrocher le Label CO2. Cette « décoration » vise l’ensemble des filiales transport (75) de Perrenot qui s’engage à réduire ses émissions de CO2 de 5 % sur les trois prochaines années. « Nous sommes de 10 % en dessous de la performance de référence, un résultat qui est le fruit de notre investissement dans les véhicules GNV et les équipements à énergie alternative », indique Olivia Scaia, responsable QHSE du groupe Jacky Perrenot. « C’est la suite logique de ce que fait l’entreprise. Nous exploitons toutes les pistes dans le TRM », ajoute Denis Bertin, le directeur général opérations et développement. Perrenot s’engage depuis des années sur tous les terrains en matière d’énergies alternatives, le plus souvent de conserve avec les grandes enseignes de la distribution avec lesquelles il élabore les pistes de stratégie futures pour le TRM. Gaz, électricité et hydrogène font partie de la palette. Concernant cette dernière énergie, Perrenot est engagé dans le projet Hyammed, pour « hydrogène à Aix-Marseille pour une mobilité écologique et durable ». Ce projet est soutenu par la Région et doit permettre au groupe de capitaliser sur ses implantations locales pour convertir ses flottes à « une motorisation écoresponsable et innovante ». Perrenot a passé commande l’an dernier d’une dizaine de véhicules hydrogène à Nikola Motor, la start-up au cœur d’une polémique outre-Atlantique (l’OT n° 3036). Denis Bertin indique que l’entreprise « se prépare à être au plus près de [nos] clients dans le contexte de ZFE [zones à faibles émissions, Ndlr] qui se précise ».
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Le label CO2 en poche
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