L’appel à la mobilisation de la filière gaz

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Le mardi 13 juin, à l’occasion d’une visioconférence, l’Association française du gaz naturel véhicules (AFGNV) a réuni plusieurs acteurs de la filière gaz afin de mettre en exergue la menace que la proposition de révision du règlement CO2 émise en février dernier par la Commission européenne constitue si celle-ci devait demeurer en l’état. Elle impliquerait notamment un objectif de réduction d’émissions de CO2 sur les émissions moyennes du parc de poids lourds neufs de 65 % entre 2035 et 2039, aucune émission ne devant plus être acceptée en sortie d’échappement. À l’exception de quelques usages spécifiques, cette révision condamnerait de fait les véhicules thermiques au profit des motorisations électriques et hydrogène. Erwan Cotard, président de l’AFGNV, a insisté : « Le texte proposé peut être amendé au Parlement européen et au Conseil de l’Union européenne. Il faut se mobiliser et agir maintenant. La décarbonation du transport lourd nécessite un mix énergétique et pour cela la prise en compte du bioGNV et des biocarburants aux côtés de l’électrique et de l’hydrogène. De telles positions peuvent être portées par les parlementaires, notamment français et par le Gouvernement français au Conseil. » Mais le temps est compté puisque le texte sera voté au Parlement, en commission puis en plénière respectivement en octobre et en novembre prochains, ainsi qu’au Conseil cet automne.

Relocaliser la production

Outre le développement en cours du réseau d’avitaillement en gaz, les intervenants ont rappelé la structuration de la filière et sa contribution à la transition énergétique. « Avec le bioGNV, l’occasion nous est donnée de relocaliser la production d’énergie, mais également sa distribution », a pointé Dominique Ramard, président de SDE 22, le syndicat départemental d’énergie des Côtes-d’Armor. « Dans le domaine du poids lourd, la filière gaz est actuellement la plus en capacité de produire et surtout de distribuer une énergie alternative. Il est important de sortir de la logique du tout électrique, de construire une feuille de route et de préserver les capacités de production des constructeurs déjà impliqués dans le gaz », a défendu Régis Gaignault, secrétaire général adjoint de l’OTRE.

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