L’A79, première autoroute avec péage en flux libre et critères environnementaux

Article réservé aux abonnés

Image

L’A79, première autoroute avec péage en flux libre et critères environnementaux

C’est une première en France : la société Autoroute de liaison Atlantique Europe (Aliae) vient de mettre en service, dans l’Allier, les premiers 30 kilomètres autoroutiers de France avec péage en flux libre. Cette filiale d’Eiffage y construit l’A79, nouvelle partie autoroutière (88 km) de la route Centre-Europe-Atlantique (RCEA), un itinéraire emprunté par 10 000 à 15 000 véhicules par jour, dont près de 40 % de poids lourds. Elle investit 548 M€ pour doter cette autoroute de six portiques équipés de caméras infrarouges qui identifient les plaques d’immatriculation et types de véhicule – « quelle que soit la météo », prévient la société – et déclenchent la facturation. Particuliers et entreprises ont quatre possibilités de règlement : via le badge de télépéage (paiement en fin d’année) ou sur le site Internet d’Aliae, soit par carte bancaire avant le passage ou dans les 72 heures suivantes, soit de manière hebdomadaire après avoir inscrit l’immatriculation du véhicule et les coordonnées bancaires du propriétaire.

Le conducteur peut aussi payer sur l’une des bornes installées sur les aires de repos ou de service. Autre nouveauté : les tarifs sont modulés en fonction de l’impact environnemental des véhicules. Pour les plus légers, ils sont dégressifs jusqu’à atteindre 20 % de réduction en cas de vignette Crit’Air 0. Pour les poids lourds, les prix dépendent de leur classe et des normes européennes d’émissions de CO2 associées : un véhicule Euro 6 bénéficie ainsi d’une réduction de 6 % et un Euro 5 de 1 %, tandis que les plus polluants se voient appliquer un malus (3 % pour les Euro 4, 7 % en dessous). Le recours au péage en flux libre vise lui aussi des objectifs environnementaux. « Lors de chaque arrêt à une barrière de péage, assure le concessionnaire, un poids lourd dépense un litre de gazole ordinaire, soit 3,1 kg de CO2 émis. » Par ailleurs, en évitant de construire des barrières de péage qui s’étendraient chacune sur 16 hectares, on réduit l’artificialisation des sols.

Actualités

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15