Les 160 entreprises adhérentes (françaises et européennes) du groupement Astre (3,3 Md€ de CA) se voient proposer pour 2020 trois nouveaux fournisseurs partenaires. Il s’agit de Mercedes, Renault Trucks et Krone. L’ensemble représente près de 650 moteurs et 350 semi-remorques.
Les dirigeants de la commission achats du groupement assurent que la logique d’appels d’offres mise en place il y a quelques années « remporte un vrai succès ». « La mutualisation des achats fait partie de la genèse de la coopérative. Quelle que soit la taille de l’entreprise, chaque adhérent astrien joue le jeu du collectif, et c’est bien là l’ADN du groupement », déclare Denis Baudouin, le président d’Astre.
Les dirigeants indiquent qu’en 2019 les entreprises adhérentes ont effectué l’acquisition de 1 500 moteurs au travers de la coopérative mais que « cette année, les engagements en matière d’achats sont moindres ». Une tendance qui s’inscrit dans le cadre des prévisions d’immatriculations de véhicules industriels à la baisse pour 2020, comme a pu le souligner en début d’année l’OVI (Observatoire du véhicule industriel). À mettre également en perspective avec les besoins de renouvellement de parc qui s’orientent également à la baisse pour l’exercice en cours. « Mais, avec plus de 4 000 semis et 7 050 moteurs achetés en cinq ans, le groupement n’a pas à rougir de la comparaison avec les grands groupes et compte aujourd’hui parmi les acteurs économiques incontournables auprès des constructeurs », assure Vincent Landry, responsable de la commission achats d’Astre.
Les dirigeants de l’Union européenne se sont réunis le 11 mars dernier par visioconférence, afin d’encadrer la réponse commune à apporter à l’épidémie de Covid-19. Ainsi, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a déclaré qu’elle veillerait à ce que des aides d’État soient accordées aux entreprises qui en ont besoin. Elle présentera prochainement une « initiative d’investissement pour la réponse au coronavirus » visant notamment les PME, les marchés du travail et d’autres composantes vulnérables de l’économie de l’UE. Ces investissements devraient rapidement atteindre 25 milliards d’euros.
Une demande devrait être faite au Conseil et au Parlement pour libérer 7,5 milliards d’euros en liquidités d’investissement.
Dénonçant un « non-sens » dans la communication officielle concernant l’épidémie de coronavirus, FO Transports appelle l’ensemble de ses adhérents (marchandises et voyageurs) qui sont en contact avec le public à exercer leur droit de retrait dès l’annonce du stade 3. « En même temps que le gouvernement essaie de rassurer l’ensemble de la population française, il crée l’affolement en la préparant à la phase 3 de « l’inéluctable épidémie et en refusant le droit de retrait des salariés du transport », souligne Patrice Clos, secrétaire général de FO Transports, dans un communiqué. Il ajoute que les rencontres paritaires prévues sont toutes annulées en raison du Covid-19. « S’il n’est pas dangereux/contagieux, alors pourquoi annuler toutes les rencontres paritaires prévues ? », interroge le syndicat.