La crise sanitaire et le contexte économique tendu ne doivent pas occulter un chantier majeur pour le transport routier : celui de l’égalité entre les femmes et les hommes. Égalité dans l’accès à la profession malgré les préjugés, égalité dans les salaires, dans les augmentations, dans l’octroi de responsabilités, etc. Bien au contraire, des transporteurs en témoignent : la féminisation des effectifs, qui est l’occasion d’améliorer la qualité de vie au travail pour tous, est un facteur d’attractivité et de performance. Aucune raison de s’en priver. Les représentants de la branche ont signé cet été un accord qui officialise cette volonté collective d’agir. Mais mieux vaut ne pas traîner, car le législateur a renforcé son arsenal d’obligations : depuis le 1er mars 2020, toutes les entreprises dès 50 salariés – et non plus seulement les plus grandes – doivent, en complément de leur accord égalité professionnelle, calculer et publier un index égalité. Celles qui ont une « mauvaise note » ont trois ans pour corriger le tir, pas plus. À bon entendeur…
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Il y a urgence… et obligation à agir
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