Depuis plusieurs années, le groupe Eonnet subit une fréquence d’accidents routiers trop élevée, avec des conséquences sur la santé et la sécurité, sur l’image de l’entreprise mais aussi sur les coûts engendrés. "L’année 2019 a été marquée par beaucoup d’accidents responsables principalement liés à la manœuvre, explique Nicolas Didier, responsable QHSE. Notre ratio S/P [sinistre sur prime] était supérieur à 0,65, ce qui nous mettait en difficulté pour renégocier notre assurance."
Pour inverser cette tendance, le groupe breton déploie, depuis janvier dans ses 26 filiales, un plan de prévention du risque routier (PPRR), moyennant une enveloppe annuelle de 100 000 euros. L’objectif est de réduire la fréquence des accidents à 0,25 "synonyme de maîtrise du risque et des coûts."
Les pistes explorées
Outre le lancement d’un plan de communication "agressif" (affiches, mails et SMS), Eonnet s’appuie sur un outil de suivi et de pilotage déployé par LVR Fleet afin de recenser tous les sinistres, débouchant sur des appels post-accident avec les conducteurs accidentés (responsables ou non). Cette démarche parmet de "débriefer sur l’évitabilité de l’accident et des actions préventives éventuelles mais aussi de mettre le doigt sur des dysfonctionnements dans l’organisation du travail ou des problématiques liées aux sites de livraison."
Parallèlement, un formateur interne accompagne les multi-accidentés (au-delà de deux accidents) dans le but d’identifier les comportements à risque et d’agir avant l’accident corporel. Trente à quarante personnes sont concernées.
Lire l'intégralité de l'article (accès réservé) dans L'Officiel des Transporteurs n°3086 du 22 octobre 2021.