Bruno Arabian : À fin octobre 2023, les véhicules industriels Ford représentent environ 1,8 % de part de marché des véhicules industriels de plus de 16 tonnes, soit 37 465 unités. Sur la part des tracteurs commercialisés en France, Ford représente 2,8 % du marché. Notre ambition est d’être un acteur qui compte dans le paysage français du camion, avec un objectif d’atteindre 5 % de part de marché d’ici deux ans et demi. Chez F-Trucks France, importateur de Ford dans l’Hexagone, on ne cherche pas à devenir le plus gros possible, juste à assurer une présence pérenne dans le pays.
B. A. : Ford Trucks France met en priorité un relationnel de qualité aussi bien auprès des clients que de nos 19 partenaires concessionnaires, et ce, sur le long terme. Nous nous appuyons sur un réseau de points de distribution sur le territoire, afin de répondre au mieux aux clients locaux ou étrangers provenant d’Italie, d’Espagne et du Portugal passant par la France. Nous comptons également sur l’attrait des transporteurs pour les véhicules Ford, avec le lancement de la gamme F-Line pour le régional, la distribution et les travaux publics. Et Ford a annoncé la mise à disposition en Europe de 400 tracteurs F-Max Select sur le marché européen, dont la France. Ce modèle constitue 98 % de nos ventes en France depuis deux ans, soit environ 1 120 tracteurs.
B. A. : La gamme F-Max est actuellement disponible en version diesel, mais la motorisation HVO est en cours de validation. En ce qui concerne les véhicules électriques à batterie (BEV), un porteur a déjà été mis sur le marché. Pour l’avenir, nous sommes attentifs aux développements technologiques sur l’hydrogène, que ce soit en pile à combustible ou bien en combustion interne. Nous travaillons notamment sur la mise au point d’un moteur pour poids lourds fonctionnant à l’hydrogène. L’essentiel pour Ford est d’avoir un panel technologique suffisamment large pour répondre aux besoins des clients.
