Chaque marque a ses marchés VO à l’exportation

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La notoriété d’une marque sur le territoire d’exportation, le prix, le kilométrage et la configuration du véhicule déterminent sa destination lorsqu’il est exporté. D’autre part, les opportunités de marché à l’exportation changent de mois en mois.

Certains pays sont totalement fermés aux VO, par exemple l’Algérie qui mise sur ses fabrications locales. D’autres imposent des limites d’âge. La Russie n’accueille que des VO dont la date de production remonte à moins de trois ans. Maroc et Tunisie ont fixé la limite à cinq ans tandis qu’un plafonnement à dix ans se généralise en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale (Sénégal, Gabon, Togo, etc.). Cette mesure est toutefois peu compatible avec les capacités d’achat des clients africains. Arrivés à destination, les VO Euro V ou Euro VI sont fréquemment dégradés en Euro III.

Renault Trucks International dispose d’une plateforme VO basée à Dubaï qui alimente l’Afrique et le Moyen-Orient. Ce constructeur exporte vers le Moyen-Orient, l’Afrique du nord, l’Afrique de l’Ouest et l’Amérique latine. Chez Volvo Trucks, on constate que l’Europe de l’Est prend beaucoup moins de véhicules qu’avant, mais elle reste dans le top 5 des principales destinations export. Volvo Trucks France a pour sa part réussi une percée au Kazakhstan. Pour Mercedes, les débouchés export sont notamment l’Europe de l’Est et le Moyen-Orient. Chez Iveco, on évite l’exportation en Europe afin de laisser chaque marché contrôler ses prix. Iveco exporte donc vers la Lybie, l’Egypte, le Soudan, l’Arabie saoudite ou la Somalie.

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