Michel Waterschoot : Nous avons assuré le suivi nos outils sur 300 sites d’exploitation. Nos logiciels d’optimisation, modulaires, permettent notamment de bâtir vite, ou rebâtir, des plans de transports alternatifs lorsque les conditions de livraison se modifient fortement. On peut aussi leur connecter, comme chez Agediss ou Butagaz, une fonction de rendez-vous lors de l’achat, qui aide à générer des tournées de livraison.
M. W. : Pour démarrer une optimisation, il faut s’assurer de la qualité des données exploitables, issues des clients, de plateformes de fret ou les siennes. Il faut soigner l’interopérabilité entres outils, TMS ou informatique embarquée… A ces conditions, ces logiciels améliorent la visibilité et la capacité d’anticiper les flux. Ils aident à faire moins de km, avec moins de véhicules. Mais au-delà d’une réduction des coûts, ils visent à la pertinence comme celle, par exemple, d’équilibrer la répartition des véhicules sur un territoire. Enfin, ces outils limite la dépendance aux facteurs humains en mutualisant des données que l’on peut réutiliser : cela sécurise les opérations.
M. W. : Son travail sera plus facilement repris par un collègue non averti, en cas d’absence. Mais quand nous installons nos solutions d’optimisation des tournées interfacées avec un TMS, la configuration se fait avec lui, à partir de son expertise. Il gagne ensuite du temps pour la prise de décision. Au lieu de passer des heures à monter le plan de transport, la machine gère les informations et lui propose un planning. Mais c’est l’exploitant qui le valide ou le module.