Un objectif pour 2025
A l’occasion de ce webinaire, VNF a annoncé un double objectif (« corridors verts ») concernant l’électricité pour le fluvial à atteindre en 2025 :
• Pour la mobilité électrique : équiper en borne de recharge tous les axes touristiques du petit gabarit pour les bateaux fluviaux de plaisance.
L’un des modèles est ici ce qui a été fait en Alsace avec l’installation de 10 bornes sur les canaux de la Marne au Rhin et de la Sarre, résultat d’un partenariat entre VNF et deux loueurs Nicols et les Canalous.
• Pour le raccordement à quai : installer les équipements pour tous les bateaux de fret, de promenade et de croisière.
Cela concerne l’axe Seine où l’électrification des quais est en cours avec déjà 13 bornes déployés et 78 autres à venir dans le cadre d’un projet commun entre VNF et Haropa (bénéficiant d’un financement européen à hauteur de 20 % et de CEE à hauteur de 10 %) pour un investissement total de 9,4 millions d’euros. Sur l’axe Rhône-Saône, 11 sites vont être équipés.
Pour l’axe Seine, un autre axe de travail va porter sur « la mise en place d’une plate-forme utilisateur unique pour les bornes afin d’offrir aux usagers un service harmonisé, pérenne, facilement accessible et intégrant un module de paiement et de facturation interconnecté entre les systèmes informatiques des gestionnaires ». Là aussi, l’objectif en termes de délai est 2025. La volonté est que les bornes soient interopérables.
Projet d’un intégrateur de solutions avec la profession
Comme autre annonce, VNF prévoit de construire à l’horizon 2022 « un centre de services pour accompagner les armateurs à concevoir et réaliser des solutions se fondant sur l’énergie électrique. C’est la mise en place avec la profession d’un intégrateur de solutions énergétiques électriques qui sera proposé tous ».
Un nouvel événement sur la transition énergétique du fluvial est programmé pour la fin 2021 ou début 2022, probablement à Lyon, et « en présentiel » si les conditions sanitaires sont réunies.
Ce séminaire aura pour objectif de présenter une synthèse des avancées en matière de transitions énergétique et écologique du fluvial et de se projeter dans l’avenir en abordant notamment les solutions en lien avec l’hydrogène. Il y aura également « une ouverture européenne » dans le contexte de la présidence française de l’UE au premier semestre 2022.