La part modale de la navigation intérieure dans les trafics entre North Sea Port et son hinterland s’est accrue en 2019. D’après la dernière enquête menée par le port belgo-néerlandais et publié courant septembre 2020, elle a augmenté de 4 % pour s’établir à 58 %.
La part du rail progresse elle aussi, en gagnant 1 % pour atteindre 10 %. Les avancées enregistrées par le bateau et le train se sont faites au détriment de la route, qui perd 2 % à 28 %, et du transbordement maritime, qui recule de 3 % pour ne plus représenter que 4 %.
Ces chiffres ne tiennent pas compte des flux transitant par oléoducs et gazoducs. Ceux-ci sont pourtant loin d’être négligeables puisque le port les évaluait, dans ses résultats pour 2019, à environ 15 millions de tonnes.
Deux facteurs favorables à la voie d’eau
La domination de la voie d’eau dans la répartition modale des trafics d’hinterland de North Sea Port est liée à deux facteurs.
Le premier est la position des ports de Gand, Flessingue et Terneuzen sur des axes majeurs du réseau fluvial comme le canal Gand-Terneuzen et l’Escaut occidental.
Le deuxieme est la forte présence d’une industrie très dépendante de vracs secs et liquides qui se prêtent particulièrement bien aux transports par la navigation intérieure. Il faut noter toutefois que les conteneurs ont, eux aussi, contribué à l’essor du fluvial.
Le port souligne que la croissance du rail et de la navigation intérieure s’inscrit dans sa volonté de stimuler les modes de transport alternatifs