Début janvier 2020, le Waterbus a a franchi le cap du million d’utilisateurs à Anvers. Mis en service en 2017, le Waterbus, ou bus fluvial, constitue une offre alternative de transport sur l’Escaut à Anvers. Son succès apparaît grandissant, à la différence de celui lancé vers le canal Albert, qui a cessé son activité le 31 décembre 2019.Le millionième passager du Waterbus à Anvers a été enregistré le 10 janvier 2020. Une salariée du groupe de dragage DEME a reçu un bouquet de fleurs et un nouveau vélo de la ministre flamande de la Mobilité, Lydia Peeters, de l’échevine du port anversoise, Annick De Ridder, et de l’exploitant du Waterbus, l’armement Aqualiner.
Le Waterbus a été lancé en juillet 2017 sur l’Escaut à Anvers. Après une première hausse de son trafic en 2018, il a vu ses chiffres s’envoler en 2019, avec près de 577 000 passagers. Sa fréquentation enregistre des pointes saisonnières marquées en été. Le niveau le plus élevé, à quelque 110 000 passagers, a été relevé en août 2019.
Une gestion par la région après le port
La Région flamande a repris à son compte depuis le 1er janvier 2020 la gestion du Waterbus (qui est payant pour les usagers), assurée jusqu’alors par le port d’Anvers. Elle y voit le moyen d’améliorer la mobilité à Anvers au moment où les grands travaux pour « boucler la boucle » du Ring ont démarré.Le Waterbus relie Lillo, dans le nord de la zone portuaire, à Hemiksem, au sud de la ville, et opère en interaction avec trois bacs qui relient les deux rives de l’Escaut. Une extension du réseau est prévue pendant l’été, avec deux nouveaux arrêts sur la rive droite de l’Escaut.La tentative d’y ajouter une liaison vers le canal Albert s’est soldée par un échec. Même la gratuité instaurée aux heures de pointe pour stimuler l’utilisation de cette navette n’a pas permis de redresser la barre. L’expérience s’est terminée après onze mois, fin décembre 2019.
