Début août, Ponant a annoncé l’acquisition de l’armateur Paul Gauguin Cruises, un opérateur de croisières en Polynésie française spécialiste des destinations telles que Tahiti, la Polynésie française, les Fidji et le Pacifique sud. Contactée, la société basée à Marseille n’a pas donné suite à nos demandes de précisions. La filiale Artémis, holding de la famille Pinault, indique dans son communiqué que, dans le cadre de cette acquisition, les deux compagnies « partageant la même philosophie, des valeurs identiques et une excellente maîtrise opérationnelle » conserveront leur identité propre, que les structures en place aux États-Unis (Seattle) ne seront pas modifiées, pas davantage, la gouvernance, Diane Moore confirmée à la direction générale, Ponant maintenant ses équipes à New York pilotées par Navin Sawhney (Ponant Americas). Avec cette acquisition, il s’agit pour Jean-Emmanuel Sauvée, président-fondateur de Ponant, d’offrir toujours plus de « destinations emblématiques » à bord de navires à la taille intimiste (le fleuron de la compagnie polynésienne qui porte le nom de la compagnie est un navire 5* de 332 passagers) dans un esprit qui a fait l’ADN de Ponant : des « expériences authentiques » dans des endroits atypiques « où les autres ne vont pas », « haute qualité de service » et « respect de l’environnement ».
Paul Gauguin Cruises avait été acquise par Beachcomber Croisières, qui exploite des complexes hôteliers, en 2009.
La compagnie française fondée en 1988 a réceptionné en juin son 9e nouveau-né et 4e de sa gamme classieuse des Explorers, des yachts d’expédition de 131 m de long et de 92 cabines : Le Dumont-d’Urville, sorti de son chantier de prédilection Vard, la filiale norvégienne du constructeur italien Fincantieri. D’ici 2021, Ponant disposera d’une flotte de 12 navires. Elle n’en avait que trois en 2013.