Avec celles d'ACC, coentreprise Stellantis-Total-Mercedes, du groupe sino-japonais AESC-Envision et du groupe taïwanais ProLogium (également à Dunkerque), la méga-usine de Verkor sera l'une des quatre prévues en France.
La fabrication des batteries pour voitures électriques est devenue un enjeu clé de souveraineté alors que le secteur est largement dominé par la Chine. Au total, une cinquantaine de projets de ce type ont été annoncés à l'échelle européenne ces dernières années.
"On aspire à pouvoir produire à l'été 2025", a indiqué Sylvain Paineau, cofondateur de Verkor, lors d'une conférence de presse à Malo-les-Bains (Nord).
Un déploiement progressif jusqu'en 2027
Verkor, dont le siège et le centre de développement sont à Grenoble (450 salariés), prévoit de déployer à Dunkerque à partir de l'été 2024 ses premières équipes, sur son site de 10 ha.
"À l'été 2025, on commencera à créer les premières cellules et d'ici 2025-2027, où on aura la capacité totale de l'usine", détaille le dirigeant, qui estime à 1 200 le nombre de personnes récrutées à cet horizon. Superviseurs, techniciens, opérateurs : 300 personnes seront embauchées dès cette année, pour la phase de construction et d'installation des équipements.
À pleine capacité, l'usine vise une production de 16 GWh/an, dont 75 % réservés à Renault pour les véhicules de la gamme Renault Alpine.
Recrutement et formation au niveau local
Selon la société, 80 % des personnes recrutées le seront au niveau local, régional avec des formations. "C'est un métier qui n'existe pas, il peut y avoir des troncs communs quand on est technicien et qu'on travaille sur le process", a expliqué Serena Vaillendet, responsable des ressources humaines.
Pour former ses équipes, Verkor s'appuiera sur deux écoles, Électro'Mob, dans les Hauts-de-France, qui fédère une quarantaine de partenaires dont Renault, et son projet d’École de la batterie. À ce stade, 40 recrutements pour la direction de l'usine ont été réalisés.
La rédaction (avec l'AFP)
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